Pas de clémence !

Par Meriem Sassi – Sur instruction d’Abdelmalek Sellal, une commission doit se réunir prochainement pour trancher dans l'affaire des logements sociaux revendus illégalement. Le gouvernement semble enfin vouloir sévir contre ceux qui détournent les logements sociaux à des fins mercantiles. Il reste à savoir si l’Exécutif ira jusqu’au bout de la démarche annoncée pour mettre fin à l’impunité dans ce genre de trafic. Dans cette affaire, il faut impérativement un traitement exemplaire pour redonner force à la réglementation et mettre fin à des pratiques illégales qui privent les véritables bénéficiaires de leurs droits, par le fait de trafiquants sans scrupule qui contournent allégrement la loi en comptant sur la régularisation a posteriori. Les constructions sans permis en sont un autre exemple. Alors que les citoyens respectueux du droit et des règles attendent le bon vouloir des autorités, ceux qui excellent dans l’art de contourner les lois en profitent pour détourner logements et terrains et autres locaux commerciaux. Dans cette affaire, il faut des mesures coercitives contre les auteurs de ce énième trafic qui aggravé la crise du logement et prive, au vu de la cupidité de ses auteurs et l'impunité dont ils jouissaient, des dizaines de milliers de familles de ce droit constitutionnel. En janvier dernier, le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, avait qualifié le trafic de «sérieux problème moral et juridique». Les condamnations verbales du ministre ne suffiront cependant pas à mettre fin à l’impunité et à l’anarchie qui règnent dans le secteur de l’habitat et qui ont atteint des seuils intolérables. L'Etat a trop longtemps fermé les yeux sur ce trafic qui se pratique depuis des années à très grande échelle, et dans lequel sont souvent impliqués des responsables locaux et des notaires qui ont fait serment de faire respecter la loi. Le dossier devrait être transmis à la justice pour punir les auteurs de ces pratiques mafieuses et aucune circonstance atténuante ne devrait être retenue en leur faveur. C’est ainsi que force sera redonnée à la loi et que les droits des citoyens seront respectés.
M. S.

Comment (22)

    Anonyme
    3 avril 2015 - 6 h 00 min

    Est que le premier ministre
    Est que le premier ministre et le ministre sont « capables » de sanctionner leurs anciens collaborateurs auxquels ils ont attribués des logements quand ils étaient ,tous les deux ,
    Walis ?
    le mal est profond et les solutions commencent par :
    =arrêter l’hémorragie en ne permettant plus les dépassements ,ce qui suppose que l’État reprend du service et fait face à ceux qui revendiquent leurs parts du pétrole qu’ils n’ont pas encore prises partiellement ou totalement ;
    =ne plus donner des logements à ceux qui n’en ont pas besoin;là aussi ,l’État doit faire face au piston ,au trafic d’influence et au DRA3E (au SIF )
    ce n’est pas facile ;si on ne peut pas appliquer la règle à tous ,autant reporter pareille action et mettre ces dépassements sur le compte de la rente qui ,de toutes façons ,est impossible à répartir de manière plus juste par un clan qui a divisé la population en plusieurs catégories .

    Anonyme
    2 avril 2015 - 21 h 33 min

    @ Meriem Sassi,
    Vous écrivez

    @ Meriem Sassi,
    Vous écrivez je cite:En janvier dernier, le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, avait qualifié le trafic de «sérieux problème moral et juridique» fin de citation.
    M.Le Ministre de l`Habitat ne peut dire qu`il ne sait pas que l`Agence AADL,selon la presse nationale, a offert d`une seule traite plus de 60 logements a une certaine dame. A t-il sévit?

    Laetizia
    2 avril 2015 - 21 h 19 min

    encore une fois il y a
    encore une fois il y a quelque chose qui ne va pas dans cette histoire:
    Il existe une grande différence entre « accession à la propriété » et « logement social ».
    Les logements sociaux sont faits pour les personnes vivant avec des revenus minimum ne leur permettant pas d’accéder à la propriété, ni de construire leur logement, ils sont donc forcément locataires de leur logement, ils ne peuvent donc logiquement pas le vendre (bail de location et non acte de propriété), et ce parc de « logements sociaux » est forcément la propriété de la ville ou des bailleurs publics (État)
    L’accession à la propriété intéresse des personnes mieux pourvus économiquement, elle se fait grâce au paiement de mensualités (loyers) qui correspondent au fractionnement du coût d’achat de l’appartement.
    alors comment l’État peut-il construire du « social » et distribuer ces logements à des bénéficiaires qui n’ont pas versé d’argent ? qui est l’auteur du montage financier de ce projet suicidaire pour les finances publiques?

    Anonyme
    2 avril 2015 - 21 h 14 min

    Commencer par le député de
    Commencer par le député de (…) qui a eu un logement social en août 2010.Cherchez s’il y habite.

    anonyme
    2 avril 2015 - 21 h 02 min

    Tout les walis de (…) se
    Tout les walis de (…) se sont sucrés sur le dos du simple citoyen, c’est une wilaya hors de la république où la corruption est reine depuis plus de vingt ans.

    Patriotique
    2 avril 2015 - 20 h 49 min

    A nos lecteurs
    L’article sur

    A nos lecteurs
    L'article sur Trévidic n'a pas été retiré, contrairement à ce que laissent entendre certains commentateurs. Voir lien ci-après :
    https://www.algeriepatriotique.com/article/appele-d-autres-fonctions-le-juge-marc-trevidic-perd-son-proces-des-moines-de-tibhirine

    Anonyme
    2 avril 2015 - 20 h 44 min

    J´avais compris cette
    J´avais compris cette histoire de logements sociaux le jour ou une collègue à Blida, qui était à sa 1ere année d´enseignement donc non encore titularisée, qui me toisa du haut de sa petitesse en me disant ´tu enseignes depuis 8 ans, tu n´as pas encore eu ton logement alors que moi je l´ai eu le 1er trimestre de ma 1ere année de boulot!!! c´était la nièce d´une (…) du ministère du nom qui s´approche de (..), un truc comme ca!! vulgaire, extravagante et j´en passe!!! je n´avais pas tardé après à jeter la ´sfenja´

    Anonyme
    2 avril 2015 - 18 h 49 min

    C’est une blague qui fait
    C’est une blague qui fait rire!tous les commis de l’état qui se sont baladés dans les wilaya sont concernés et depuis 1984.FAITES UN FICHIER NATIONAL A PARTIR DE 1984 ET VOUS VOUS RENDREZ COMPTE DE LA TROMPERIE.sellal était chef de daira et wali donc il est…. Maintenant c’est au tour de l’accaparement des terres c une véritable catastrophe

    selecto
    2 avril 2015 - 18 h 30 min

    Une astuce a été trouvée par
    Une astuce a été trouvée par l’administration pour priver les veuves de chouhada des logements sociaux malgré que leurs demandes étaient les plus anciennes de toute Algérie, elles sont excluent pour raison raison « d’âge avancé! »

    anonym
    2 avril 2015 - 17 h 35 min

    Pour moi, ils sont même pas
    Pour moi, ils sont même pas des logements,ce sont des ghettos.

    anonyme
    2 avril 2015 - 17 h 19 min

    SELLAL doit aller voir du
    SELLAL doit aller voir du coté de AZAZGA Wilaya de TIZI OUZOU, l’APC est bloquée depuis plus de 6 mois.

    anonyme
    2 avril 2015 - 16 h 12 min

    Entièrement d’accord,il ne
    Entièrement d’accord,il ne paie pas de mine le juge Trévidic, avec sa simplicité terre à terre et ses airs d’étudiant bûcheur. Et pourtant… Elément phare du pool antiterroriste qui compte huit juges d’instruction et huit substituts du procureur, Marc Trévidic fait preuve d’une autonomie que la Chancellerie n’avait sûrement pas mesurée. Ce magistrat croise le fer avec le pouvoir sur des affaires ultrasensibles comme l’attentat de Karachi ou l’assassinat des moines de Tibéhirine. Ces deux dossiers exigeant une latitude et une «indépendance» du juge d’instruction l’ont poussé à «monter au créneau» voilà un ancontre la menace du garde des Sceaux de supprimer le juge d’instruction au profit des procureurs aux ordres. Marc Trévidic incarne la révolte des juges.

    anonyme
    2 avril 2015 - 16 h 04 min

    Le juge Français en charge du
    Le juge Français en charge du dossier des moines de TIBHIRRINE appelé à d’autres fonction, selon libération qui ajoute:
    «Une abnégation et une compétence incroyables»

    Auparavant, il y eut bien évidemment l’enquête titanesque sur l’assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana, à l’origine du génocide de 1994, et le dossier bardé de chausse-trappes sur l’élimination des moines de Tibéhirine en 1996. Fin 2014, Trévidic s’est rendu sur place malgré les réticences bruyantes d’Alger pour une mission spéciale : en compagnie de sa consœur Nathalie Poux, de deux médecins légistes (dont un anthropologue), d’un spécialiste de l’ADN, d’un radiologue et d’un photographe de l’identité judiciaire, il a exhumé les têtes des religieux français enterrés dans les jardins de leur monastère de Tibéhirine, près de Médéa. Le but ? Déterminer si les cisterciens ont été égorgés de leur vivant avant d’être décapités par les extrémistes du Groupe islamique armé (GIA). Ces derniers ayant revendiqué un mois plus tard, via un communiqué de leur émir Djamel Zitouni, le rapt des hommes de Dieu.
    De grands points d’interrogations sur la suppression de l’article dans AP: censure en silence.

    Citoyenne
    2 avril 2015 - 14 h 12 min

    Bonjour les dirigeants d’en
    Bonjour les dirigeants d’en haut

    Subitement, vous avez découvert que le problème du logement en Algérie est dû à la vente aux enchères basée sur la bourse de la Tchippa.

    Subitement, vous avez compris qu’il y a un problème de trafique de logement en Algérie

    Subitement, vous avez compris que le projet ne fonctionne pas

    Subitement, vous avez découvert un accusé, oh vous les les innocents???

    mais subitement, vous ne voulez pas admettre votre incompétence à gérer les projets et le pays.

    Vous devez laisser la place aux compétents, on a perdu assez de temps et d’argent subitement.

    Anonyme
    2 avril 2015 - 14 h 06 min

    Un pouvoir illégitime et
    Un pouvoir illégitime et corrompu ne pourra jamais appliquer des décisions politiques courageuses.
    La recherche de la paix sociale pour rester ancrer dans le fauteuil du pouvoir est la seule devise qu’il connait qu’il s’évertuera à appliquer.Tout le monde sera caressé dans le sens du poil

    Dans une société qui veut se développer, il faut un pouvoir fort doté de la légitimité populaire avec un projet de société tourné vers le savoir et donc pour le bien être de la nation et du peuple algérien.
    Il faudra alors écarté tous les charlatans , les corrompus en bref les parasites qui vivent tels des sangsues sur le dos du peuple.

    Abou Stroff
    2 avril 2015 - 13 h 39 min

    je proteste concernant la
    je proteste concernant la censure dont je viens de faire l’objet. monsieur le modérateur d’AP, personne, même pas AP ne peut cacher le soleil avec un tamis. si vous voulez que la vérité éclate et que la (…), sous toutes ses formes, soit exhibée, vous devez permettre aux citoyens lambda de s’exprimer. tout le monde sait que, de par les prérogatives dont ils sont dotés, la plupart pour ne pas dire tous les walis ont participé à la curée (en « distribuant » des logements, entre autres). quant aux villas que je mentionne, il suffit qu’AP enquête pour répondre aux questions posées. ceci dit, je reprends ce que j’ai écrit et j’espère que mon texte ne sera pas tronqué, autrement je considérerai que vous participez comme echourouk et ennahar, la télé de boutef, etc. à l' »enfumage » des algériens:
    si mes souvenirs sont bons, les walis avaient leur quota (10%?) de logements à distribuer aux copains et aux coquins à chaque fois qu’il y avait distribution de logements. chacun sait que les walis, sans exception, roulent sur de l’or. les walis vont ils être inquiétés par l’instruction du fakakir?
    moralité de l’histoire: trêve de diversion! la majorité de ceux qui ont détourné des logements sociaux étaient ou sont au coeur du système corrompu qui ne vit qu’à travers la corruption et qui disparaitrait sans la corruption.
    PS: au lieu de nous embêter avec les agissements des sous-fifres du système, pourquoi ne pas se poser de vraies questions: qu’est il advenu de l’ambassade de l’ex-yougoslavie? qu’est il advenu de l’ambassade de l’ex-RDA? qu’est il advenu de la villa du ministère de la justice que l’actuel ministre voulait occuper? voilà des questions qui dérangent et auxquelles il n’y aura jamais de réponse!

    Kahina
    2 avril 2015 - 13 h 08 min

    Non M. le sinistre des
    Non M. le sinistre des sinistrés sans toit!!

    Il ne faut pas dévié le problème de votre incompétence. Vous avez échoué dans le projet des logements en Algérie. Il ne faut pas cacher votre incompétence en se braquant sur un autre problème qui sévit depuis des décennies en Algérie et connu de tous.
    Vous avez échoué, partez.

    Sellal doit commencer par son entourage pour donner de la fiabilité à ses paroles.
    Par exemple, il parait que le ministre de l’habitat se sert bien et sans gène.

    Arrêtons le bricolage. Il est impératif d’avoir une nouvelle équipe à El-Mouradia et à la présidence pour gagner de la crédibilité.
    Un voleur n’appliquera jamais la loi contre lui.

    C’est un commerce lucratif duquel même les donneurs d’ordres ont tiré profit.

    Abou Stroff
    2 avril 2015 - 12 h 51 min

    (…) Trêve de diversion! la
    (…) Trêve de diversion! la majorité de ceux qui ont détourné des logements sociaux étaient ou sont au coeur du système corrompu qui ne vit qu’à travers la corruption et qui disparaitrait sans la corruption.

    Anonyme
    2 avril 2015 - 11 h 30 min

    Bravo!
    Zoro est

    Bravo!
    Zoro est arrive!
    laisser faire pendant des décennies pour permettre aux voleurs de voler et occuper les services (police ,gendarmerie ,justice ,administration) à d’autres missions :politiques ,élections et fraudes ,défense du pouvoir ,,,
    et une fois le mal fait ,on veut appliquer la loi !
    c’est une utopie car le pouvoir actuel laissera ,s’il venait à partir ,ces tâches ingrates au gouvernement qui viendra après lui;
    APPLIQUER LA LOI EXIGE DES HOMMES INTEGRES QUI L APPLIQUENT A EUX MEMES ET A AUTRUI SANS DISTINCTION.
    Ce n’est pas demain la veille .

    Anonymes
    2 avril 2015 - 10 h 09 min

    Il faut de la prison ferme,
    Il faut de la prison ferme, c’est le seul moyen d’éradiquer ce trafic. Et il est bon de le dire que beaucoup d’algériens sont devenus des trafiquants grâce à la passivité du pouvoir.

    IL FAUT LE DIRE.

    Les services ne font rien, soit police ou gendarmerie, la justice ne fait rien. Les gens ont trouvé le champ libre, une jungle.

    CE SONT DES VÉRITÉS RIEN N’EST EXAGÉRÉ

    ghazel Dilmi
    2 avril 2015 - 10 h 05 min

    Ce sont que des paroles
    Ce sont que des paroles destinées à la consommation pour calmer la rage qu’ont les algériens livrés aux déprimes par manque de logements qui leur ouvrent des horizons pour une vie décente

    farigué
    2 avril 2015 - 9 h 50 min

    j’ai 66 ans et je postule
    j’ai 66 ans et je postule pour un logement depuis 1977, j’ai tapé à toutes les portes , waloo !
    ces s….. qui obtiennent des logements dont ils n’ont nullement besoin et qu’ils revendent aussitôt méritent un châtiment exemplaire car le mal qu’ils font à nous qui avons réellement besoin d’un toit est incommensurable ( depuis 1985 je loue des logements chez les privés et je paie un loyer qui est pratiquement égal à 80% de mon salaire )
    le total des loyers que j’ai payé depuis 1985 dépasse les 30.000.000,00 DA, de quoi payer 3 ou 4 appartements.
    mais c’est la faute de l’état tout ça, il a toujours laissé faire.
    agences immobilières et notaires complices, eux aussi doivent payer.

Les commentaires sont fermés.