Sommes-nous conscients des dangers du XXIe siècle ?
L'ignorance que nous avons de nous-mêmes (en tant qu'êtres humains) dépasse de très loin les connaissances (ou pseudo-connaissances) que nous avons accumulées sur tout ce qui nous entoure. Et c'est cette ignorance, que nous avons érigée en dogme sacralisé sous diverses appellations, qui est le plus grand des dangers qui nous menacent en tant qu'espèce vivante «intelligente». Aussi bien à l'échelle biologique que psychologique, ou spirituel, mot banni, mais qui va ressurgir inévitablement sans aucun doute d'ici la moitié de ce siècle tout au plus. Le temps c'est de l'argent, je ne crois pas un seul instant en cette devise aussi fausse que débile. Car le temps c'est notre capital-vie, il est limité et non renouvelable, même si «certains» sont en quête de la fontaine de jouvence ou de l'immortalité, comme beaucoup l'ont fait avant eux depuis l'aube des temps. Mais l'histoire se répète, cela est vérifiable, donc, c'est vrai, la science peut nous répondre sur le comment, mais ne peut pas répondre à toutes nos interrogations, d'où la nécessité d'ouvrir nos esprits à autre chose, sans pour autant rejeter la science. Dans un pays comme le nôtre, avec le cumul des problèmes sociaux économiques et politiques que nous connaissons tous depuis 1962, il serait incongru d'aborder des sujets que peu de citoyens et citoyennes connaissent. La majorité qui en entend parler les classe dans le rayon de l'exagération à but politique, ou carrément dans celui de la science-fiction, tels les OGM, la nanotechnologie, la géo-ingénierie, le transhumanisme, etc. Pourtant, ils font partie de notre quotidien à l'insu de notre plein gré. Ils sont dans l'air qu'on respire, dans la nourriture que nous mangeons, les médicaments que nous prenons, et même dans des parties de notre corps pour certains d'entre nous. Cela ne date pas d'aujourd'hui, il y a déjà longtemps que ça a commencé sous la bannière du progrès scientifique dans «l'intérêt global de l'humain». Le tout mixé avec l'abrutissement massif visuel, auditif, gustatif et suggestif (par le biais des médias lourds ou légers), l'agroalimentaire, ainsi que «l'enseignement», de l'école primaire (pour ne pas dire du biberon) à l'université. Foutaises, fadaises, science-fiction diront les plus polis, mais peu importe, cela ne doit ni nous arrêter ni nous décourager, il faut qu'on soit aussi têtus que les faits le sont, dans notre quête de la vérité qui est une, mais qui peut avoir diverses formes ou aspects. Un changement de paradigme est en train de s'opérer sous nos yeux, et que nous le voulions ou non, il finira par devenir un fait. Les guerres, les conflits et les crises de tout genre qui se déroulent en ce début de siècle en sont les symptômes évidents. D'où la nécessité d'une sérieuse remise en question globale, et d'une bonne préparation par projection anticipatoire, si je puis dire ainsi. Chose que nos valeureux chouhada n'ont pas eu le temps de faire, et que leurs «dépositaires» n'ont pas faite pour de multiples raisons. Mais que nous, nous devons faire, car c'est dans notre intérêt vital, et c'est surtout notre devoir en tant que citoyens de cet inestimable pays qui est l'Algérie. On n'a rien à prouver à qui que ce soit dans le monde, et personne ne nous le demande. Mais nous devons grandir et nous fortifier si nous ne voulons pas rester petits et faibles dans ce monde qui est en train de muter à la vitesse grand V. Cela s'appelle l'adaptation, si l’on ne veut pas connaître la disparition par dilution ou par extinction tels les dinosaures. Le mois passé, les «scientifiques» du CERN à Genève allaient essayer de pousser le LCH (le collisionneur d'hadrons ou accélérateur de particules) à son niveau le plus élevé jamais atteint. Le but de cette expérience (qui n'a pas été effectuée à cause d'une panne) n'est pas pour faire des pop-corn ou des pizzas, mais de détecter ou de créer des trous noirs «miniatures». Le «succès attendu ou espéré» est de révéler un éventuel univers parallèle au nôtre ; j’espère que vous me suivez, car ce n'est pas une blague que je vous raconte. Je suis sûr que leurs théories sur ce sujet sont parfaitement «cohérentes», du moins aussi cohérentes que celle d'Oppenheimer qui nous a donné la mort instantanée massive et durable par précipitation excessive. Lui-même avait dit après le «succès» du projet Manhattan(*) : «Je suis devenu le destructeur des mondes.» Deux choses se sont mises à se bousculer dans ma cervelle de moineau quand j'ai appris la nouvelle de cette expérience. La première est bien entendu la ou les raisons du grand intérêt que ces «scientifiques» portent à l'existence des univers parallèles. Les théories les concernant prétendent qu'ils sont infinis ou du moins très nombreux, tandis que dans le Coran sacré et la tradition musulmane ils sont limités à sept, le nôtre y compris. La deuxième, c'est que la fonction d'une porte est de permettre l'entrée ou la sortie de quelqu'un ou de quelque chose, et, quels que puissent être le niveau scientifique élevé de ces «scientifiques» et les précautions prises, je doute que cela soit suffisant et sans risque ni conséquence sur notre univers. Sans parler du fait que si cela venait à être réalisé, toutes les connaissances scientifiques que nous avons accumulées vont être inévitablement réécrites dans le meilleur des cas de figure. Les convictions religieuses et idéologiques fausses et obscurantistes de «certains» vont être carrément ébranlées (c'est une bonne chose dans un sens) ou boostées. Ce qui peut devenir aussi une menace messianico-anarchique d'un autre type, qui leur fera perdre le neurone dont ils disposent, pour le reste, vous avez le choix entre Soleil Vert, Mad Max, Terminator, World War Z, ou un mix des quatre. Bref, il ne s'agit pas de créer la peur ou la paranoïa, mais de susciter l'intérêt à ce genre de défis (qui ne sont pas de la fiction) et des risques qui peuvent en découler. Pour une réflexion sociétale sereine à la fois préparatoire et préventive, en «parallèle» aux questions politiques et économiques qui nous intéressent tous et toutes au quotidien.
Sommes-nous prêts ?
Assurément pas du tout, même si certains Algériens comme le professeur Chems Eddine Chitour(**), à titre d'exemple, tentent, tant bien que mal, de lancer de tels débats pratiquement non relayés par nos médias «nationaux». Ou du moins pas autant que les imbécillités obscurantistes de l'islamiste intégriste qui porte, malheureusement, le même nom que le professeur Chems Eddine Chitour. Je vous laisse en bas de page le lien de son dernier article sur l'un de ses sujets pour ceux et celles qui désirent en savoir plus sur l'IA (intelligence artificielle). La bonne préparation, c'est 90% de la réussite, mais comment pourrons-nous nous préparer à de tels défis et dangers, alors que nous pataugeons dans l'obscurantisme «religieux» et «idéologique» sous le couvert d'une mince couche de vernis «civilisationnel» apparent que «nos politiques» par manque de vision, et par peur de perdre leur «pouvoir apparent» ainsi leurs avantages matériels réels, nous encouragent à adopter et à nous y accrocher ? Cette question peut apparaître comme une colle, mais il n'en est rien, car la réponse est très simple : lire avec attention, réfléchir longuement, discuter sereinement, et partager généreusement. Mais avant tout cela, il faut impérativement éteindre la télé et allumer nos esprits. Beaucoup d'entre nous ne se rendent même pas compte qu'ils perdent leur précieux capital temps dans d'innombrables futilités consuméristes abrutissantes devant leur télé, ou accrochés à leur portable, leur tablette, etc. Nous ne cessons de communiquer entre nous, mais pour quel résultat ? Plus d'argent ? Plus de reconnaissance ? Plus de considération ? Et après ? Que deviendrait-on si un jour, toute cette technologie très mal exploitée et potentiellement dangereuse venait à s'éteindre subitement à cause d'une impulsion électromagnétique solaire sérieuse (qui reste possible), ne serait-ce qu’un mois ? Boufferons-nous nos portables et tablettes, ainsi que nos merveilleuses télés HD-3D ? Saurons-nous faire du feu sans allumettes ni briquet ? Saurons-nous cultiver la terre sans nos machines actuelles ? Aurons-nous cette solidarité, cette humanité que nous affichons et que nous croyons acquises ? Ou bien allons-nous perdre ce vernis de «civilisation» que nous arborons ? La seule loi serait-elle celle du plus fort, du plus violent et du plus sanguinaire ? Notre dépendance aveugle et irréfléchie des concepts et des gadgets technologiques que nous consommons/utilisons sans modération, ainsi que les fausses priorités de la vie qui nous ont été inculquées, contribue efficacement (en plus de nous rendre dépendants) à nous sentir constamment impuissants. Nous sommes totalement dépassés par la vitesse effrénée des découvertes et des innovations faites ailleurs, par d'autres, qui en gardent jalousement le secret. Tout cela a été fait intelligemment et sciemment pour nous maintenir dans l'illusion de leur supériorité inégalable et inatteignable. Pour qu'on reste maintenus dans un esclavagisme consenti ayant l'apparence de la liberté et de l'indépendance, mais dont la signification et la définition sont celles de la novlangue. Allons-nous rester des figurants ou devenir ce que nous sommes censés être, des acteurs conscients de leur rôle dans ce monde d’épreuves ?
Antisioniste
(*) https://www.youtube.com/watch?v=s6ouy9NVvPo
(**) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-intelligence-artificielle-165130