Datant de 1892 : le Palais consulaire va être réhabilité par la CACI
La Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) a lancé un avis d'appel d'offres restreint pour la réalisation des travaux de réfection et de réhabilitation de son siège abrité par le Palais consulaire, situé boulevard Amilcar Cabral, à la place des Martyrs. Un bâtiment datant de 1892 et dont le lustre original n’est qu’un lointain souvenir et dont une partie des murs menace effondrement faute d’entretien. C’est le cas aussi de tout le vieux bâti de la capitale tel que des mosquées, des hôtels particuliers, des palais de justice, des théâtres et des gares situés à l'intérieur du périmètre urbain et qui risquent de s'effondrer en l'absence d'une prise en charge adéquate et urgente, comme le signalait l’APS il y a quelques semaines à la faveur d’un entretien avec le président de l'APC d'Alger-Centre, Abdelkrim Bettache, qui a souligné que «quelque 1 800 immeubles nécessitent une réhabilitation dont près de 30% requièrent une restauration en profondeur». Pour ce faire, poursuit-il, 5 milliards de dinars ont été dégagés pour la restauration et la réhabilitation des vieux immeubles pour plusieurs communes du grand périmètre urbain d'Alger dans le cadre de la première étape d'un vaste programme de sécurisation des habitations et de protection du patrimoine architectural, qui ne s'achèvera qu'en 2029. Alger abrite un grand nombre de bâtiments d'un patrimoine national estimé à plus de 1,9 million de logements construits avant l'indépendance, soit 27% du parc immobilier global évalué à 7,2 millions de logements, selon le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville cité par l’APS. Pour ce qui est de la réfection du Palais consulaire, la CACI précise que «sont éligibles à soumissionner les entreprises ou groupements solidaires d'entreprises, nationaux, publics ou privés, dont l'activité principale est le bâtiment. Les entreprises soumissionnaires doivent justifier d'un certificat de qualification et de classification de catégorie trois ou plus et doivent avoir réalisé au moins un projet de marché de catégorie (D) ou plus durant les dix dernières années. Les soumissionnaires, dans le cadre d'un groupement d'entreprises, doivent intervenir sous la forme d'un groupement solidaire. Dans ce cas, le chef de file doit obéir aux mêmes conditions que l'entreprise seule et le membre solidaire doit disposer d'un certificat de qualification et de classification de catégorie deux ou plus dont l'activité principale est le bâtiment et avoir réalisé au moins deux projets de marché de catégorie (C) ou plus.
Meriem Sassi