Accord de paix au Mali : Lamamra confiant quant à sa réussite

Malgré le refus de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) de signer l’accord de paix au Mali, paraphé le 25 février à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, se dit aujourd’hui confiant quant au succès de la prochaine étape. Il est «convaincu» que la plupart des parties maliennes seront présentes le 15 mai prochain à Bamako pour la signature de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali. «Le processus d'Alger (pour le règlement de la crise malienne) sera couronné par la signature de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali et, à ce titre, on espère, et on est convaincu, que la plupart des parties maliennes seront présentes à la signature le 15 mai à Bamako», a indiqué Lamamra lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire mexicain aux Relations extérieures, José Antonio Meade Kuribrena, en visite en Algérie. Ainsi, le chef de la diplomatie algérienne affirme l’existence au nord du Mali, et dans le reste du territoire de ce pays, de parties animées de bonnes intentions et déterminées à sortir le Mali définitivement de la crise. Il est donc important, selon lui, d’appuyer et de soutenir ces parties dans l’intérêt du Mali et de toute la région. «Cela nous laisse convaincus que le processus initié par l'Algérie sera couronné de succès», a-t-il insisté. Ramtane Lamamra estime qu’«il n'y a pas lieu d'être pessimiste, mais plutôt optimiste en restant mobilisés, avec la communauté internationale, pour aider ce pays à appliquer l'accord au profit des populations maliennes qui aspirent à un avenir meilleur». Pour le ministre, le plus important c'était la signature du document d'autant plus qu'il y a des aspirations et des espoirs qui entourent l'accord. Les parties maliennes avaient paraphé l'accord de paix et de réconciliation le 1er mars à Alger, après cinq rounds de négociations. La médiation internationale au dialogue malien, conduite par l'Algérie, avait invité toutes les parties à signer l'accord de paix et de réconciliation au Mali à l'occasion d'une cérémonie le 15 mai prochain à Bamako. Pour Lamamra, la CMA, qui avait demandé un temps pour consulter la base, finira par accepter de signer cet accord, car il n’y a pas d’autres issues possibles à la crise. Les pourparlers se poursuivent toujours. Cette Coordination, dans laquelle siègent plusieurs organisations du Nord-Mali et l’Algérie ainsi que de nombreux autres pays assistent et aident constamment le Mali, plus particulièrement les populations du Nord qui vivent dans la misère totale. Continuer à faire la guerre au pouvoir de Bamako ne peut nullement constituer une solution.
Rafik Meddour
 

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