Concours de recrutement d’enseignants : le ministère rassure
Le concours de recrutement, lancé par le ministère de l’Education, vise à combler un déficit en enseignants. Des profils pédagogiques sont particulièrement recherchés. Selon le directeur des ressources humaines (DRH) du ministère de l’Education, Abdelhakim Bellabed, qui s’est exprimé ce matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, 18 profils pédagogiques ont été retenus pour les trois paliers d’enseignement : primaire, moyen et secondaire. Le premier profil concerne les langues étrangères (français et anglais), le deuxième l’histoire et géographie. Il y a aussi une forte demande pour les mathématiques, les sciences naturelles et l’informatique. En tout, le ministère va recruter 19 262 enseignants. Le dépôt des dossiers a débuté le 22 avril et se poursuivra jusqu’au 12 mai prochain. Les diplômés universitaires intéressés ont aussi la possibilité de s’inscrire par le biais d’internet, au lieu de déposer leur demande auprès des diverses directions de l’éducation de wilaya. Le responsable des recrutements au département de Benghebrit précise que les candidats seront appelés le 27 mai à participer à un concours écrit suivi d’un entretien destiné à tester leurs aptitudes à enseigner. Cette opération de recrutement permettra à l’éducation nationale de se doter également de nouveaux superviseurs qualifiés, qui seront recrutés sur la base d’une bonne qualification pédagogique. Pour améliorer la qualité de l’enseignement dans les différentes matières, le ministère compte organiser de nouvelles opérations du genre. Le DRH du ministère de l’Education assure que les recrutements vont se faire sur la base des résultats obtenus lors du concours. Selon lui, il n’y aura plus d’intervention possible au profit de tel ou tel candidat. Le concours est prévu pour se dérouler dans un climat d’«équité et de transparence», insiste-t-il. Depuis sa nomination à la tête de ce département ministériel en mai 2014, Nouria Benghebrit cherche par tous les moyens à améliorer la qualité de l’enseignement. Des chantiers ont été déjà engagés. Et en bonne pédagogue, la ministre mise beaucoup sur la formation des formateurs.
Sonia Baker