Deux policiers légèrement blessés dans des heurts à Ghardaïa
Deux policiers ont été légèrement blessés dimanche en fin d’après-midi dans des heurts sporadiques qui ont éclaté entre des jeunes et forces de maintien de l’ordre dans le quartier de Theniet El Makhzen (Ghardaïa), a-t-on appris auprès d’une source médicale de l’hôpital de Sidi Abaz. Les incidents ont commencé quand des jeunes sous l’effet des psychotropes et alcool ont provoqué par «des insultes et jets de pierres» le dispositif de maintien de l’ordre déployé à titre préventif dans le quartier populeux de Theiniet El Makhzen au centre de Ghardaïa avant que ce dispositif ne riposte en utilisant des gaz lacrymogène pour contrôler les dizaines de jeunes qui se sont solidarisés avec leurs collègues et lançaient des pierres et des cocktails Molotov sur les policiers. Cette situation a provoqué la fermeture de l’ensemble des commerces et bloqué la circulation et le trafic routier sur l’une des grandes artères de la Ville de Ghardaïa créant un climat d’insécurité et de peur auprès de la population du quartier de Theniet El Makhzen. Plusieurs ruelles adjacentes à la rue principale de Theiniet El Makhzen étaient barrées et interdites aux véhicules par les jeunes en furie lançant des pierres sur les policiers, a-t-on constaté. De nombreux habitants de Theniet El Makhzen ont a dénoncé, «la volonté constante» des jeunes drogués et alcooliques de porter préjudice à l’image du quartier et d’affaiblir le climat de sécurité de Ghardaïa. «Ces tensions interviennent au moment où notre quartier connait une grande activité commerciale et une quiétude», s’est interrogé un notable du quartier qui estime que cette situation touche l’intérêt des commerçants de la ville. Un renfort des forces de l’ordre a été déployé pour maitriser la situation et préserver les biens et les personnes, a-t-on constaté. Le dispositif de maintien de l’ordre a été mis en place à travers les différents quartiers de la vallée du M’Zab depuis les événements qu’a connus Ghardaïa fin 2013, signale-t-on. Un calme précaire règne actuellement sur l’ensemble des quartiers de la vallée du M’Zab.
R. N.