Arlette Tiab sera enterrée ce mardi à Marseille
La dépouille de l’épouse de l’industriel et ancien président de la JSMB, Boualem Tiab, sera transférée aujourd’hui lundi de l’aéroport Abane-Ramdane de Béjaïa vers Marseille où elle sera inhumée le lendemain, au cimetière municipal de Vaudrans, apprend-on de source proche de sa famille à Béjaïa. Agée de 71 ans et mère de deux filles, Arlette Tiab a été assassinée le 6 mai dernier à son domicile, sis ex-boulevard Clémenceau sur les hauteurs de la ville. L’enquête diligentée par la police sur les circonstances de l’assassinat d’Arlette Tiab, a abouti à l’interpellation de la femme de ménage, âgée de 20 ans, qui travaillait à mi-temps chez la famille Tiab, laquelle femme de ménage a, selon un communiqué de la cellule de communication du cabinet de la DGSN rendu public jeudi, avoué être l’auteure du meurtre. Le communiqué ne précisait pas les circonstances dans le détail ni les motifs du meurtre, mais la piste la plus invoquée est celle d’une tentative de vol qui aurait tourné au drame. Le communiqué se contente d’indiquer que la victime était morte de plusieurs coups de couteau assenés par son bourreau et que l’arme du crime avait été récupérée. Grâce à la célérité avec laquelle la police a agi pour élucider ce crime et aussi pour en rendre compte des tenants et aboutissants de cette malheureuse affaire à travers des communiqués de presse, les autorités ont réussi à mettre fin aux rumeurs qui avaient circulé tout au long des premiers jours, évoquant un acte terroriste, une hypothèse largement colportée par la rue et même suggérée par certains titres de la presse, au seul prétexte que la victime était une ressortissante française, faisant régner un climat de psychose chez les ressortissants étrangers établis en Algérie. Installée dans notre pays depuis 1969, la défunte présidait une association de prise en charge des enfants abandonnés à Béjaïa et, d’après son entourage, vivait en symbiose avec ses voisins et les habitants de la ville.
R. Aït Ali