L’ignominie des roitelets serviles du Golfe
Par Mohamed Benallal – Les royaumes du Golfe, en particulier l’Arabie Saoudite, amassent des richesses provenant de l’or noir pour les dépenser dans des actions qui ne leur profitent guère. Ils sont arabes et musulmans sans aucune notion d’entraide sinon de bien s’engager, sous d’autres contraintes, dans des actions contenues dans les projets sionistes que les Etats-Unis préparent suivant une stratégie destructrice des pays non soumis surtout de la région moyen-orientale. L’Arabie fait des dépenses faramineuses et déshonorantes concernant toute sorte de plaisir personnel ; des dépenses astronomiques et ignominieuses pour l’achat des partisans et des forces de l’ordre pour mieux réprimer les revendications populaires internes ; des dépenses étonnantes et avilissantes pour ériger les terroristes dans le but de déstabiliser tout pays coté «axe du mal» ou plutôt ceux visés par le projet sioniste de la région, des dépenses extraordinaires et scandaleuses pour l’achat de la ferraille de guerre destinée pour la protection de Tel-Aviv ; des dépenses fabuleuses et dévalorisantes pour encadrer les forces du mal (takfirisme-wahhabisme-Daech-Nosra…) qui servent les intérêts des oligarchies de la planète, pour assurer la couverture financière des guerres d'agression américaines et de celles menées directement par le royaume saoudite comme à Bahreïn et surtout au Yémen. Le défunt H. Boumediene (Allah yarahmou) disait que «l’Arabie Saoudite était un grand baril rempli d’argent». Les Ibn Saoud, avec leur ignorance absolue, veulent imiter leur maître oligarque, en dépassant la limite du raisonnable et nager dans la zone de la dimension inhumaine et immorale pour mieux plaire par leur soumission à leur maître. Cela se voit et se passe au Yémen où enfants, femmes et vieillards payent la bêtise inhumaine des roitelets accompagnés par les acolytes achetés en pétrodollars pour faire plus de mal que jamais. Pour mieux servir leurs intérêts personnels et mieux consolider leur pouvoir, l’argent et la violence restent leur instrument philosophique satanique pour écraser tous ceux qui défendent une cause juste. Les Ibn Saoud, en l’occurrence Abdelaziz fondateur du royaume saoudite, a baptisé le Hidjaz en Arabie Saoudite. C’était en 1945 avec Franklin Roosevelt, président des USA. Abdelaziz avait conclu le pacte «Quincy 1»(*), une alliance stratégique qui faisait de sorte que de la richesse de l’Arabie soit une monnaie d’échange : «pétrole saoudien contre engagement des Etats-Unis à protéger par tout moyen la dynastie des Saoud». Ce pacte est en vigueur à ce jour, aucune force de changement ne pourrait avoir un effet, ni droits de l’Homme, ni ONG humanitaire, ni démocratie, ni droits de la femme, ni droits de l’enfant, ni ONU, ni… ni… en contrepartie d’une application stricte et minutieuse des oukases et diktat américains. Le premier accord était : accorder la Palestine aux sionistes ; utiliser le pétrole comme moyen de pression au service des intérêts sionistes ; destruction du monde arabe et même islamique par les guerres, le chaos, les embargos, le terrorisme ; la primauté économique, sécuritaire, militaire d’Israël dans la région. Le Liban, l’Irak, le Soudan, la Somalie et la grande série a été emportée par le «Printemps arabe», la Syrie fait face et enfin le Yémen qui subit… Ecrasant tout pays opposant et tous ceux qui défendent une juste cause rien que pour servir les intérêts des forces sionistes et impérialistes qui ne leur vouent au fond aucun respect et n'hésitent pas dans une circonstance déterminée à les abandonner et les laisser tomber comme des kleenex, pour ne pas dire. Un bloc est en train de naître : Russie-Chine-Inde-Afrique du Sud-Brésil-Iran, et la bataille va bientôt commencer.
M. B.
(*) Le 14 février 1945, le président des Etats-Unis Franklin Delano Roosevelt (1882-1945) reçoit à bord du croiseur Quincy le roi d’Arabie Saoudite sur le lac Amer, dans le canal de Suez en Egypte. Roosevelt propose alors au régime saoudien le soutien américain et la garantie de la sécurité de son territoire contre l’exploitation de ses richesses pétrolières. Le roi accepte d’attribuer des concessions pétrolières à la société Aramco (Arabian American Oil Company), contrôlée principalement par des compagnies américaines.
M. B.
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