Du «printemps arabe» au «printemps africain»
Par Luc Michel – J'ai déjà eu à analyser les rapports entre le soi-disant «printemps arabe» et les révolutions de couleur depuis 2000 en ex-URSS : personne ne peut dire «je ne savais pas» ! Aujourd'hui, une vague de changements de régime est organisée en Afrique, au moyen de la même technique des révolutions de couleur, prises en main, organisées, financées par les mêmes organismes spécialisés américains : NED, NDI, Open Society, Söros et cie, Söros qui est l’organisateur et le financier, pour le compte de l’administration Obama, des groupes comme le Balais Citoyen (Burkinabe) et ses nouveaux petits frères de RDC, du Sénégal ou du Burundi (et dont l’International Crisis Group – ICG, ONG partisane dont Söros lui-même est administrateur, intervient constamment, au titre d'expertise dans les médias occidentaux). La volonté de l’administration Obama de changer ces régimes politiques et de renverser leurs présidents actuels a été directement affirmée lors du sommet USA-African Leaders en août 2014 à Washington. 13 pays sont visés, dont le Burundi, la RDC, le Tchad, la Guinée Equatoriale, le Gabon, le Cameroun… Et deux ont déjà vu leur régime changer par la même technique : Burkina Faso et Nigeria (sans oublier le récent coup d'Etat pro-américain en Gambie). Certains après tout cela ne veulent toujours pas voir et, comme en Tunisie au printemps 2011, évoquent toujours de fantasmatiques «peuples en colères», alors qu'il s'agit de foules en détresse, extrêmement minoritaires dans leurs pays, et manipulées par des professionnels.
L. M.
Ndlr : Les idées et opinions exprimées dans cet espace n’engagent que leurs auteurs et n’expriment pas forcément la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.