La France «mobilisée» pour promouvoir la destination Algérie

Le coup d’envoi d’une campagne de promotion des investissements en Algérie, organisée par Business France, a été donné ce lundi à Paris, à l’ouverture de la 9e édition des Rencontres Algérie, en présence de l’ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié, et, côté algérien, de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, du président du FCE, Ali Haddad, du président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Laïd Benamor, des chefs d’entreprise et de quelques députés. Un reportage promotionnel a été diffusé, à cette occasion, pour mettre en exergue «l’attractivité de l’Algérie pour les entreprises françaises», à travers des témoignages d’entrepreneurs français dans divers créneaux, louant les avantages «multiples» des partenariats franco-algériens. Pour un jeune patron, «la coopération sur la base de la formule 51/49 a permis aux entreprises françaises de se libérer des difficultés administratives». Lors de son intervention, l’ambassadeur français a tenu, d’abord, à saluer la participation du patron du FCE et du président de la CACI, dont la présence «montre le caractère stratégique et prioritaire pour chacun de nos deux pays du partenariat entre la France et l’Algérie, et notamment de son volet économique», a-t-il souligné. Le diplomate français a ensuite présenté la dernière visite effectuée en Algérie par Laurent Fabius, pendant laquelle il a coprésidé une réunion d’étape du Comité mixte économique franco-algérien (COMEFA) et inauguré à Annaba l’usine Cital pour l’assemblage et la maintenance de tramways, comme la preuve que la coopération bilatérale évolue dans un contexte où «tous les clignotants sont au vert». Sur sa lancée, l’ambassadeur exprime son vœu de voir les relations entre les deux pays hissées «à un niveau jamais égalé». Et d’enchaîner : «Nos économies sont interdépendantes et la France a besoin de l’Algérie comme elle peut apporter à l’Algérie. C’est pourquoi nous devons continuer à rechercher ensemble des synergies et des projets afin de développer des partenariats mutuellement bénéfiques.» Illustrant ses propos par des chiffres, le diplomate français indique que 6 000 sociétés françaises exportent en Algérie, et 450 y sont présentes. Selon l’orateur, ces 450 sociétés «ont déjà permis de créer 40 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects, et ces chiffres ne cessent de croître», affirme-t-il. Vantant la percée réalisée par les ETI et PME françaises en Algérie, en citant l’exemple de Renault-Symbol à Oran et celui du Tramway à Annaba, l’ambassadeur estime néanmoins que «la notion de portage des PME est encore insuffisamment utilisée par les acteurs français en Algérie». «Il y a encore beaucoup à faire autour de la sous-traitance, expliquera-t-il. C’est cet esprit que je vois rayonner dans ces Rencontres Algérie 2015 et c’est aussi le sens de notre engagement quotidien à l’ambassade», a-t-il précisé.
R. Mahmoudi

 

 

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