Sofiane Djilali appelle à élargir le front de l’opposition
Intervenant aujourd’hui à l’ouverture de la réunion de l’instance de coordination et de suivi de l’opposition (Isco), le président du Jil Jadid, Sofiane Djilali, appelle à l’élargissement du front et à l’association d’autres acteurs politiques aux actions de l’opposition. Faisant un bilan plutôt positif de cette union des formations de l’opposition depuis la rencontre du 10 juin 2014 à Zéralda, Sofiane Djilali estime qu’il faut capitaliser tout ce qui a été accompli depuis un an. «Nous sommes ici appelés à capitaliser l’immense travail accompli depuis une année au moins. Plus que cela, il nous faut maintenant clarifier notre méthode de travail, élargir le cercle des participants, convaincre le plus grand nombre de nos concitoyens de la justesse de notre voie», a-t-il déclaré devant les chefs des autres partis membres de l’Isco. Pour lui, la réussite des actions futures de l’opposition passe par l’élargissement du cercle des participants. «Bien entendu, des aménagements à notre organisation doivent être apportés», a-t-il souligné. Pour ce faire, Sofiane Djilali propose d’évaluer et d’amender «le règlement intérieur en vue d’une meilleure performance à notre association et pour mieux définir les droits et devoirs des participants». Le président de Jil Jadid considère important de faire appel aux partis politiques, aux syndicats et associations ainsi qu’à la société civile pour rejoindre cette structure. «S’engager à maintenir notre cohésion face aux tentatives du pouvoir de nous diviser, en particulier en affichant notre résolution à n’engager aucune négociation avec les autorités en solo», a-t-il plaidé. Pour lui, ceci n’exclut pas une marge de manœuvre pour les contacts informels et les échanges, chacun selon sa convenance. Il appelle à s’engager à prendre ensemble les décisions ayant un impact sur l’ensemble du groupe, comme les conditions de gestion électorale. «Forts de notre cohésion, nous pourrons déclarer notre disposition à un vrai dialogue avec les détenteurs de la décision politique pour engager le pays dans une politique de réformes consensuelles», a insisté Sofiane Djilali qui demande à ce que ces engagements soient avalisés par «les instances concernées de chaque parti politique ici présent ou futur membre de notre structure». Pour lui, il faut un fonctionnement démocratique et totalement transparent pour donner un bon exemple au reste de la classe politique et clarifier davantage le but de leur action.
Sonia Baker