Pour quelques dinars
Par Kamel Moulfi – Les malheurs qui se sont abattus sur les pays arabes confrontés à un terrorisme qui les a totalement déstabilisés et dans le cas de la Libye carrément plongée dans le chaos, confirment chaque jour le bien fondé de la position d’une absolue fermeté adoptée par le peuple algérien et son armée et les autres forces de sécurité face aux groupes criminels qui ont tenté de détruire l’Algérie. La théorie fumeuse du «qui tue qui» a été construite pour venir en aide aux groupes terroristes isolés et combattus par la population. Elle n’a réussi à tromper qu’une infime partie de l’opinion publique, chez nous et à l’étranger, malgré un battage médiatique incessant et une montagne de mensonges. Aujourd’hui, quasiment personne ne se hasarde ouvertement à reprendre cette thèse qui a été ressortie, d’ailleurs, pour brouiller la nature terroriste d’actes criminels commis dans d’autres pays. Mais il y a encore des résidus de cette démarche qui s’accrochent à l’illusion que la tendance peut être inversée et qu’à la faveur de la confusion qui empêche la distinction entre les criminels et la riposte qui leur a été opposée, le sens de la lutte de notre peuple et de son armée contre le terrorisme sera dénaturé. Algeriepatriotiquea révélé que le juge qui était en charge du dossier de l’assassinat des moines de Tibhirine, Marc Trévidic, et l’avocat des familles des moines, Patrick Baudouin, se sont rencontrés à Alger. Dans l’interview d’Yves Bonnet (ci-contre), à l’occasion de la prochaine sortie de son livre, on est surpris d’apprendre que ce qui motive l’acharnement de ce juge et de cet avocat français contre notre armée, et finalement contre notre peuple et contre l’Algérie, ce sont, tout bassement, des préoccupations mercantiles : obtenir des dédommagements de l’Etat algérien. Dans tous les cas, quels qu’en soient les tenants et les aboutissants, le combat d’arrière-garde de ces résidus du «qui tue qui» est perdu d’avance. Les Algériens goûtent à la sécurité restaurée dans leur pays. Et l’Algérie est donnée en exemple par le reste du monde en matière de lutte antiterroriste.
K. M.
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