Procès ENI-Sonatrach : la prochaine audience fixée au 7 juillet
La prochaine audience de procédure du procès ENI-Sonatrach aura lieu le 7 juillet prochain, à la 2e cour d'assises près le tribunal de Milan (Italie), en vue de saisir la chambre d'accusation et fixer la date de l'audience publique. L’information est rapportée par le coordinateur du Mouvement citoyen algérien de France (MCAF), Omar Aït Mokhtar, qui a assisté aujourd’hui en tant que partie civile à une audience à Milan. Il est à rappeler que cette seconde audience préliminaire du procès ENI-Sonatrach avait été décidée par la juge italienne en charge du dossier du scandale financier, Mme Alessandra. S’étant constitué partie civile dans le procès, le représentant du MCAF a le droit d’assister aux audiences préliminaires même si des avocats de Farid Bedjaoui, comme le relate Aït Mokhtar, n’y sont pas favorables. Selon un précédent communiqué parvenu à la rédaction, le représentant du MCAF indique avoir rencontré, la veille de la première audience, le procureur chargé de cette affaire, Fabio de Pasquale. Omar Aït Mokhtar avait été entendu dès 2013 par les magistrats italiens en charge de l’affaire. Le procès ENI-Sonatrach pour corruption et fraude fiscale, dont les audiences préliminaires s’enchaînent à Milan, fait suite à l’enquête menée par le procureur italien sur les contrats douteux obtenus durant plusieurs années en Algérie par Saipem, groupe italien de services parapétroliers appartenant à 42% au géant pétrolier ENI. Le procès ENI-Sonatrach pour corruption et fraude fiscale devrait s’ouvrir dans les mois à venir, suite à l’enquête menée par le procureur italien sur les contrats douteux obtenus durant plusieurs années en Algérie par Saipem. Dans un communiqué cité par la presse, les avocats de Farid Bedjaoui avaient réfuté les accusations portées contre leur client à propos des pots-de-vin dont il est accusé d’avoir versés à l’ex-ministre de l’Energie Chakib Khelil. Il est à rappeler aussi, comme nous l’écrivions dans un précédent article, que la presse italienne avait déjà fait état d’un lien établi par les enquêteurs entre un des dirigeants de Saipem, Pietro Varone, suspendu depuis l’éclatement de cette affaire de pots-de-vin de 200 millions d’euros, et Farid Bedjaoui. Le procès de Milan en Italie promet des rebondissements.
Meriem Sassi