Une histoire de femmes, de religions et de pouvoir
Par Antisioniste – Au départ, fut l'histoire d'une femme nommée Sarah, épouse du Prophète Ibrahim (PSL). Après qu'ils quittèrent, avec quelques autres, leur pays d'origine qui est l'actuel Irak, ils furent confrontés aux difficultés inhérentes au début d'une nouvelle vie. Le problème était que Sarah ne pouvait pas enfanter alors que le Prophète Ibrahim (PSL) souhaitait ardemment un enfant. Cet état de fait poussa Sarah, par amour pour son époux, à le convaincre de prendre pour épouse sa jeune servante égyptienne Hadjer (Agar) afin que son vœu devienne réalité. Cette petite communauté «sémitique», dont le Prophète Ibrahim (PSL) était le chef, n'était ni juive ni chrétienne, car ces deux religions n'existaient pas encore. Pourtant, les «juifs» d'aujourd'hui prétendent, contre toute logique et bon sens, que le judaïsme est transmis par la mère. Ce qui nous amène à nous poser les questions suivantes : le judaïsme est-il une religion ou un gène ? Et si c'est un gène, comment peut-il être juif alors que Sarah, qui est considérée comme la racine du judaïsme (avant sa naissance), ne savait même pas la signification de ce mot qui n'existait pas de son temps ? Sans vouloir entrer dans les méandres des «débats» aussi futiles qu'inutiles, il est clair pour tout esprit doté de bon sens que cette prétention ridicule de transmission génétique du judaïsme colportée et utilisée par les sionistes (qui ont eu d'autres appellations au cours de l'histoire) est fondée sur une imposture. Cette histoire est une vieille querelle/jalousie de bonnes femmes d'il ya des milliers d'années qui a été perpétuée au cours du temps et instrumentalisée sous un voile religieux (ultérieur à leur existence) pour servir des objectifs ayant un lien direct avec la prise du pouvoir. Presque la même chose (à quelques détails près) s'est produite dans la communauté musulmane, mais les historiens ont omis de lui prêter l'attention nécessaire pour une meilleure compréhension des faits. Nous avons vu Hind Bint Otba la cannibale, mère et fondatrice de la dynastie omeyyade, appeler faussement la khilafa el-oumawouiya.J'ai dit que Hind la cannibale était la fondatrice de la dynastie omeyyade, car je sais, après avoir lu énormément sur cette période, qu'elle avait passé tout son temps à la préparation de son fils à la prise du pouvoir. Chose qui devint possible après le louche assassinat des califes Omar puis celui de Othmane. Actuellement, nous constatons une recrudescence virulente des confrontations ethnico-religieuses à l'échelle mondiale, instrumentalisée par les marionnettistes. Non pas pour la prise du pouvoir, qu'ils ont déjà, mais pour le pouvoir absolu sur l'ensemble de la planète et ses habitants. L'un de nos meilleurs atouts pour contrecarrer leurs plans, c'est la connaissance de l'histoire, sans colorant ni additif. Ainsi que la propagation de cette connaissance par tous les moyens disponibles, principalement par le net, et sans les inutiles (pour nous) prises de tête. Un travail de titans nous incombe en tant que patriotes algériens et algériennes pour protéger les acquis ; sensibiliser, mobiliser et organiser la société autour d'un projet commun concerté, basé sur des valeurs communes, dont la principale est la valorisation du travail productif ; penser à la préparation effective d'une société algérienne, non seulement forte et unie, mais défiante dans le sens prolifique sur les plans instructif, scientifique et productif, en combinant plusieurs secteurs dont l'éducation, l'intérieur et, surtout, l'agriculture. Je sais que quelques-uns se demandent pourquoi je fais allusion dans mes contributions à des sujets historiques sous des faits qui ont eu lieu loin géographiquement, pour terminer avec nos problèmes et défis algériens. La réponse est toute simple : nous ne vivons pas seuls sur une autre planète et, aussi bien l'histoire que les faits qui se produisent tout autour de nous, ont une grande influence sur nous et sur notre devenir en tant que peuple algérien. D'ou la nécessité de faire constamment le rappel et le lien avec ce qui nous concerne. Nous ne pouvons pas attendre que les tenants du pouvoir, l'opposition et les intellectuels trouvent un terrain d'entente. Nous devons agir urgemment, consciemment et pacifiquement pour les presser et les obliger à se secouer sérieusement. C'est une question de survie, du moins de mon point de vue.
A. S.