Oui, c’est ça, M. Sarkozy !
Par M. Aït Amara – La vergogne et la décence auraient dicté que vous vous fussiez tu, M. Sarkozy. Vous, qui avez provoqué un cataclysme, ouvert les stocks d’armes à tous les vents et les avez mis entre les mains des terroristes qui tuent et massacrent tout autour de la Libye, de la Tunisie jusqu’en France, en passant par l’Algérie et le Mali, vous osez «réclamer que toute la lumière soit faite» et que «le niveau de vigilance soit élevé», suite à l’attentat de l’Isère. Quel culot ! Quelle impudeur ! Vous avez déjà fini de compter les morts que vous avez laissés derrière vous en Libye pour avoir le temps de vous exhiber ainsi, toute honte bue, et donner des leçons à votre successeur qui n’a pourtant pas dérogé d’un iota à la nouvelle politique étrangère que vous avez imposée à votre peuple, fruit de votre excitation belliqueuse ? Celle de l’ingérence et de l’immixtion dans les affaires des autres. De quoi je me mêle ? Vous avez, par vos choix nauséabonds de machiavélisme, offert la Méditerranée aux terroristes avec qui vous avez pactisé hier pour tuer le témoin gênant Mouammar Kadhafi, aidé en cela par votre acolyte Bernard-Henri Lévy dont l’action vile obéit à d’autres desseins autrement plus scélérats – ceux de répandre l’horreur et la désolation là où il passe, par sadisme et par obligation envers ses gourous de l’internationale sioniste. Les Français vous ont «expulsé» de l’Elysée lorsqu’ils ont compris ce que vous êtes : un m’as-tu-vu va-t-en-guerre complexé prêt à marcher sur les cadavres pour gagner des centimètres et atteindre la hauteur d’esprit de votre prédécesseur Jacques Chirac. Mais une grue ne vous suffirait pas à vous hisser au-delà de sa cheville. Le grand Chirac vous a fait et vous l’avez défait sans égard à ce qu’il fut. Vous avez monté vos collègues de l’UMP les uns contre les autres, de votre retraite dorée, avant de réémerger tel le phénix qui renaît de ses cendres pour réoccuper la scène politique que vous feignez d’avoir laissée vide sur son flanc droit. Vous la remplissez de nouveau et, comme pour effacer votre passé plein à ras bord de frasques et de casseroles tintamarresques, vous avez décidé d’inventer un nom à votre clan qui vous aide à prendre toute une famille politique – la droite traditionnelle – en otage. Vous allez sans doute remonter les marches de l’Elysée en 2017 sans que vous ayez payé pour tous ces morts, parce que le monde que vous défendez, et qui étend ses tentacules aux quatre coins de notre planète malade de votre avidité à satisfaire votre ego gigantal, est celui dans lequel le bien doit tarir et le mal régner en maître absolu.
M. A.-A.
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