Un certain Ferhat Mehenni s’autoproclame président de la Kabylie
Par Cheikh Hamdane – Après le terrorisme islamiste, revoilà une autre forme de terrorisme : un individu surgit de chez Fafa pour annoncer qu'il est chef du gouvernement de la Kabylie. Il est pris en charge depuis belle lurette par sa tante Fafa, ses enfants scolarisés depuis le premier jour de son apparition à Paris et un immeuble lui a été attribué par Fafa pour réunir le MAK. Ce MAK pouvait être Mouvement armé kabyle ou Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, ou encore Mission. Pour les amnésiques, nous leur conseillons de revenir sur le film du piratage de l'avion d'Air France le 24 décembre 1994, à l'aéroport Houari-Boumediene. Cet appareil était l'enjeu du système MAK, à notre connaissance, l'appareil devrait décoller d'Alger sous la menace terroriste, pour atterrir à Paris, soi-disant piraté. A son bord se trouvait la nébuleuse nomenklatura du MAK, à sa tête cet individu qui se nommait Ferhat (machi) Mhenni. Il y avait aussi un ancien ministre algérien, Si Aouchiche. Ce piratage était programmé et sa première partie a été exécutée à Alger. Jusqu'à maintenant, certains renseignements laissent dire que les pirates sont venus à bord dudit avion avec des kalachnikovs non chargées, seul un PA l’était, que les pirates avaient utilisé pour abattre un cadre de la police algérienne qui se trouvait parmi les voyageurs et un cuisinier d'origine vietnamienne. Des renseignements venus de l'étranger précisaient que la tentative du détournement de cet avion venait du MAK. Bien sûr, le temps nous a manqué pour vérifier l'authenticité de ces renseignements. Une autre partie (des Libyens) avait déclaré que le mouvement extrémiste kabyle – le MAK de ce Mhenni – avait programmé l'atterrissage de l'avion à Paris devant des centaines de journalistes du monde et que Mhenni ferait une déclaration : d'abord, il disculperait les auteurs et expliquerait aux journalistes qu'ils avaient tenté ce coup pour dénoncer les islamistes et le pouvoir policier qui colonise l'Algérie, ensuite, il annoncerait la composition de son pseudo-gouvernement de la République amazighe kabyle. Ça n'a pas marché, surtout que lesGIGN, Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, dans une de ses déclarations, a affirmé que les auteurs du détournement autorités algériennes avaient senti une certaine manigance : un détournement d'un avion par les islamistes alors que leurs leaders et chefs se trouvaient tous hébergés et pris en charge par des pays européens, à leur tête la France. On se rappelle, à Marignane, Marseille, après le film diffusé sur l'assaut donné par le étaient en vie ! Nous pensons qu'il a été rappelé à l'ordre, car la raison d'Etat l'exigeait. Retour au tarmac à Alger, comment des terroristes du GIA qui auraient contrôlé les identités des voyageurs, dont Ferhat qui était l'ennemi juré des islamistes, ne se seraient pas inquiétés de sa présence ? Sauf si le GIA est une création commune ! Le MAK a joué et a perdu avec leur parrain François Mitterrand. Une seconde opération des mêmes commanditaires a eu lieu sur le territoire marocain, surnommée affaire de Marrakech.
C. A.
Nota : je ne fais que rapporter ce que des renseignements diffusaient à cette époque.
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