Vingt établissements privés de santé fermés à Alger
Vingt décisions de fermeture à l'encontre d'établissements privés de santé ont été prises dans la wilaya d'Alger suite à des inspections inopinées, a indiqué lundi un communiqué du ministère de la Santé. Les principales infractions relevées lors de ces visites concernent notamment l'extension des activités sans autorisation et la transformation des structures sans respect des normes parallèlement à l'absentéisme des pharmaciens, le remplacement sans autorisation, la non-déclaration du personnel et l'emploi de praticiens médicaux sans autorisation, a précisé le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans son communiqué. Ces fermetures qui concernent Alger interviennent «suite à une visite d'inspection inopinée des différents établissements privés activant dans le secteur de la santé», a ajouté la même source. L'inspection des établissements du secteur privé de la santé dans la wilaya d’Alger a concerné 413 structures privées, toutes catégories confondues, et a abouti à l'établissement de 20 décisions de fermeture : deux établissements hospitaliers privés, un centre de procréation médicale, cinq centres de diagnostic et 12 cabinets de spécialistes. La même source a ajouté que 45 mises en demeure avaient été adressées, plus des avertissements et des convocations des directeurs techniques concernés pour notamment 12 établissements hospitaliers privés, deux centres de procréation médicale, cinq centres de diagnostic, 19 cabinets de spécialistes et sept centres d'hémodialyse. Le ministère de la Santé a ajouté que 10 blâmes avaient été inscrits au dossier pour 10 cabinets de spécialistes. Concernant les 122 officines pharmaceutiques inspectées, 98 avertissements ont été donnés pour absence irrégulière du pharmacien titulaire d'officine, qui sont tous convoqués, a relevé la même source. Le bilan complet de cette opération, «wilaya par wilaya, sera rendu public au fur et à mesure de la finalisation des décisions», a conclu le ministère.
R. N.