Bernard Emié reçoit les étudiants algériens de Campus France
L’ambassadeur de France en Algérie a reçu hier lundi, à la résidence de France, les étudiants algériens qui poursuivront leurs études en France à la rentrée de septembre prochain, indique le communiqué de l’ambassade. Dans son discours, Bernard Emié a tenu féliciter les étudiants pour la qualité de leur niveau académique : «En effet, vous faites partie des meilleurs étudiants Campus France partant sur un projet de mobilité pour la rentrée de septembre 2015 sur près de 13 600 dossiers déposés.» Le communiqué relève que «certains sont majors de promotion, d’autres ont eu les félicitations dans l’obtention de leur diplôme de licence ou de master. Quelques-uns ont même été distingués soit par une bourse d’excellence major obtenue au lycée international Alexandre-Dumas, soit par une bourse Eiffel». De différents parcours, les étudiants algériens iront étudier en master, pour certain, d’autres en doctorat dans des domaines aussi variés que les sciences sociales, la biologie, les sciences de l’ingénieur, le commerce et la gestion, le français ou l’architecture. 300 000 étudiants du monde entier ont choisi les universités et les écoles françaises pour la qualité et la diversité des études proposées, la richesse culturelle offerte en France ou encore le dynamisme économique, note le communiqué. La France est le troisième pays d’accueil des étudiants internationaux après les Etats-Unis et le Royaume-Uni. L’ambassadeur dit être «bien conscience de l’importance de la mobilité étudiante de l’Algérie vers la France : chaque année, près de 15 000 étudiants algériens viennent se renseigner à Campus France pour poursuivre leurs études en France. 23 000 étudiants algériens séjournent actuellement en France, ce qui en fait la troisième communauté estudiantine de notre pays». Il fait savoir que depuis quelques années, «nos deux pays connaissent une nouvelle étape dans l’intensification de leur coopération universitaire et scientifique. Le nombre d'accords et conventions signés entre les universités algériennes et françaises approche aujourd’hui les 800». Il a fait part de son entretien avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, sur l’importance de la coopération bilatérale et la nécessité qu’elle soit tournée toujours plus vers l’employabilité des jeunes diplômés. «La coopération entre la France et l’Algérie est riche de nombreux accords tels que le PHC Tassili et Maghreb pour le rapprochement des laboratoires de recherche et la formation doctorale, le Réseau mixte des grandes écoles entre les écoles d’ingénieur françaises et algériennes, le Profas B+ pour la formation des doctorants et les instituts technologiques pour la formation des cadres intermédiaires des entreprises», indique l’ambassadeur de France, tout en affirmant que ces étudiants sont «l’avenir de l’Algérie». «Les entreprises algériennes tout comme les entreprises françaises implantées en Algérie ont besoin de votre expérience française et de vos nouvelles compétentes acquises lors de votre cursus. L’Algérie a besoin de votre créativité pour créer de nouvelles entreprises innovantes, pour développer les centres de recherche. Vous êtes les chefs d’entreprise et les universitaires de demain.»
Houneïda A.