Sellal lâche ses ministres

Par R. Mahmoudi – Abdelmalek Sellal a-t-il ou non apporté son soutien à la ministre de l’Education sur la question – qui fait rage – de l’introduction de l’arabe dialectal dans l’enseignement ? Les journaux sont tellement divisés sur la question qu’on a l’impression d’avoir à faire à deux déclarations différentes. En appelant, de Constantine, à éviter «l’amalgame» entre des propositions faites par une commission pédagogique – donc même pas par la ministre – et les décisions de l’Etat, mais sans clarifier sa propre position, le Premier ministre n’a fait, en réalité, qu’ajouter à la confusion ambiante et envenimer davantage le débat déjà dévoyé par les attaques perfides des milieux conservateurs et islamistes contre Nouria Benghebrit. Des deux choses l’une : soit Sellal fait exprès d’entretenir le suspense sur le choix du gouvernement par rapport à cette problématique qui est éminemment politique et qui exige un engagement et une conviction, dans le dessein de continuer à focaliser l’opinion sur cette polémique et à la détourner, ainsi, des choses plus urgentes et autrement plus difficiles à assurer, à l’orée d’une rentrée sociale qui s’annonce très lourde pour les ménages ; soit il manque tout simplement de courage intellectuel et politique pour afficher sa solidarité avec un membre de son gouvernement jeté à la vindicte par tous les rentiers idéologiques et les médias proches de ce même gouvernement, au risque de se voir lui-même éclaboussé. Au final, dans tous les combats d’idée auxquels nous avons assisté depuis sa désignation à la tête de l’Exécutif, en 2012, Abdelmalek Sellal n’a jamais pris aucun risque. Au contraire, il n’hésite pas à désavouer ses propres ministres – le cas d’Amara Benyounès sur l’affaire des autorisations de la vente des boissons alcoolisées – dès lors que ceux-là sont en butte à des résistances d’ordre idéologique. C’est bien aussi le cas, aujourd’hui, de la ministre de l’Education nationale.
R. M.

Comment (23)

    Anonyme
    24 août 2015 - 3 h 03 min

    @ rien ne va plus,
    puisque

    @ rien ne va plus,

    puisque t’es si malin que ça, pourquoi t’exprimes-tu en français? t’aurais dû le faire en arabe ou même en anglais!!!
    j’aime la langue de Molière et celle de Shakespeare et encore plus celle du saint coran, mais au lieu de se disperser dans des futilités il vaudrait mieux penser à ce qui nous attend dans un future proche, nous qui dépendons à 98% des hydrocarbures.
    il vaudrait mieux penser aussi à l’insalubrité dans laquelle nous vivons et toutes les insanités que nous entendons à longueur de journée. Où allons nous comme ça???

    Citoyenne
    23 août 2015 - 23 h 54 min

    En vérité Sallal ne peut rien

    En vérité Sallal ne peut rien faire, Il applique la feuille de route qu’on lui donne.

    Ma question:

    Qui est derrière Hamadache et ses copains????

    anonyme
    23 août 2015 - 22 h 26 min

    Par Anonyme (non vérifié) |
    Par Anonyme (non vérifié) | 23. août 2015 – 19:28
    NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!
    système démocratique oui, mais uniquement quand le peuple sera instruit! sinon vous aurez le daesh premier aux élections!

    Anonyme
    23 août 2015 - 18 h 28 min

    Cette sortie de SELLAL est en
    Cette sortie de SELLAL est en fait qu’une annonce d’une incapacité à diriger ce pays. L’école n’est en réalité qu’une partie d’un système sclérosé qui navigue à vu, ne sachant en réalité que rien ne marche -FONCTIONNE -dans ce pays, car toutes ces annonces sont en réalité de la poudre aux yeux et que le vrai probleme reste un systeme démocratique.

    Anonyme
    23 août 2015 - 17 h 56 min

    les algeriens n’ont a mon
    les algeriens n’ont a mon avis rien compris a cette querelle .quel est le probleme pour que le debat puisse etre mene meme avec des individus malintentionnes. par exemple de quel dialectal parle-t-on puisque chez nous il y autant de dialectes que de douars ou de tribus. eclairez nous et laissez le debat commencer.autrement c’est de la chamaille de nos grandes meres lorsqu’elles se retrouvent dans un hammame.

    Saladin
    23 août 2015 - 17 h 45 min

    SELLAL n’a jamais été un
    SELLAL n’a jamais été un premier ministre , ce n’est qu’un secrétaire aux ordres , n’empêche qu’il a de l’avenir devant lui en tant que (…), métier qu’il fera a l’étranger bien sur .

    Damocles
    23 août 2015 - 15 h 18 min

    Sellal est pris au piege: il
    Sellal est pris au piege: il est suppose coordonner les activites de ministres qui lui sont imposes et dont certains se fichent completement de lui et de ses directives. Ils n’en font qu’a leur tete et ne sont responsables que devant celui ou ceux qui l’a (ont) designe a ce poste (allez voir qui c’est). Au lieu de presenter une solidarite, c’est chacun pour soi oubien « ce n’est pas moi, c’est l’autre ». Nous sommes diriges par des apprentis sorciers, des amateurs qui ne savent meme pas gerer leur chapelle, et ON leur a confie la gestion d’un pays. Quand la solidarite gouvernementale vole en eclat, c’est que le pays est place sur une orbite inconnue. Ya rabbi esterna minal massayeb. Ils sont devenus fous!!!!! Ils mettraient le feu a la maison algerie rien que pour satisfaire leur ego demesure. A quand le Big Bang?

    fatigué
    23 août 2015 - 14 h 58 min

    Par Les menaces du criminel
    Par Les menaces du criminel HAMADACHE (non vérifié) | 23. août 2015 – 14:29
    allah la isseyd hadh el 3abd,
    vous n’auriez pas du écrire « ya si hamadache, ce type ne mérite pas le « si » .
    « hacha le nom de famille hamadache et hacha lekbayel à qui il appartient.

    Anonym.a
    23 août 2015 - 13 h 53 min

    @rien ne va plus dans ta
    @rien ne va plus dans ta petite tête…einstein! ismoune âla moussama

    Les menaces du criminel HAMADACHE
    23 août 2015 - 13 h 29 min

    Ya si Hamadache:
    Ne parle

    Ya si Hamadache:
    Ne parle pas au nom du peuple Algérien, mais au nom de l’Arabie Wahhabite ton maitre suprême.

    Lisez cet article publié par un journal électronique

    Vidéo. Extrémisme/ Hamadache menace le gouvernement

    Après des mois d’éclipse, le cheikh salafiste, Abdelfettah Hamadache récidive. Il vient de rendre publique une vidéo dans laquelle il menace le gouvernement de « faire sortire le peuple » dans la rue, si les propositions de réformes formulées par Nouria Benghebrit, ne sont pas retirées.
    Dans cette vidéo, postées sur les sites de son organisation, Abdelfettah Hamadache s’adresse tantôt à Benghebrit qu’il accuse de « vouloir appliquer un programme français » tantôt au gouvernement qu’il somme de « retirer cette réforme » qui « ne répond pas aux principes » algériens, selon lui.
    L’imam, qui s’autoproclame chef d’un parti « salafiste » rappelle que « l’arabe est la langue de tous les Algériens » qu’il soient « Berbères, Kabyles, Chaouis, Arabes ou Targuis.. ». « L’islam nous a tous réunis », fulmine-t-il encore. Plus loin, l’homme qui a lancé une fatwa contre l’écrivain Kamel Daoud, menace clairement le gouvernement : « Ou vous retirez cette réforme ou nous allons mobiliser la population et les associations pour le soutien à la langue arabe », dit-il.
    En janvier dernier, Hamadache avait « mobilisé » des dizaines d’extrémistes dans les quartiers populaires d’Alger pour dénoncer des caricatures de l’hebdomadaire français, Charlie Hebdo. Des manifestants avaient même crié leur soutien aux groupes terroristes que Hamadache a refusé de dénoncer. Ce personnage est même allé jusqu’à réclamer une ambassade du sinistre Daech en Algérie, si jamais « il était président de la République ».

    RAMO
    23 août 2015 - 12 h 56 min

    Gouvernement Faible trés
    Gouvernement Faible trés faible, Pas a la hauteur de ce pays dégagez svp

    lhadi
    23 août 2015 - 12 h 37 min

    Vouloir ouvrir la boîte de

    Vouloir ouvrir la boîte de pandore pour semer la confusion qui résulte pour l’essentiel d’un champ de vision limité est une erreur politique.

    Aucune grenouille au fond d’un puits ne peut comprendre l’immensité de l’océan ou du ciel !!!

    Un ministre de la république, fusse-il de l’éducation nationale, doit particulièrement savoir quelles sont les limites à respecter.

    Autant que possible, en faisant quelque chose, il doit éviter à la fois l’excès et l’insuffisance : observer le juste milieu.

    Penser davantage, écouter davantage, observer davantage afin d’être capable de créditer ses faiblesses pour, in fine, s’efforcer courageusement de les corriger.

    Fraternellemeznt lhadi
    ([email protected])

    Anonyme
    23 août 2015 - 12 h 33 min

    Il a peur de la barbe de

    Il a peur de la barbe de HAMADACHE l’allié de Boutef et de AL-SAOUD les wahhabites.

    Algérienne
    23 août 2015 - 11 h 39 min

    C’est plus facile de lâcher

    C’est plus facile de lâcher que de tenir et résister.

    Pour tenir fort, il faut de vrais HOMMES.

    Citoyenne
    23 août 2015 - 11 h 27 min

    Quand les dirigeants sont

    Quand les dirigeants sont illégitimes, corrompus corrupteurs voleurs, ils ne peuvent imposer aucune loi par manque de crédibilité.

    Il faut changer la tête de tous nos dirigeants, C’est impératif pour reprendre de l’autorité et reconquérir le respect du peuple. Sion ça ne fonctionnera Jamais.

    Qui va écouter un voleur corrompu?? personne.

    Chercher de la crédibilité à travers de nouveaux visages propres. C’est l’étape essentielle pour redémarrer l’Algérie

    kahina
    23 août 2015 - 11 h 22 min

    « BON COURAGE Mme LA MINSITRE
    « BON COURAGE Mme LA MINSITRE  » !!!

    Sellal manque de fermeté, Il n’est pas fait pour être premier ministre. Il ne sait imposer quoi que ce soit.
    SELLAL a un projet personnel et non national.
    Il n’est pas fait pour gouverner ou présider. Il faut se rendre à la réalité. Il recule facilement. On dirait qu’il a toujours peur de perdre quelque chose.

    Mais il ne faut pas oublier, dans le gouvernement Algérien on trouve des ministres qui représentent les intérêts de tous les clans existants et chacun tire vers sa direction. On le voit chaque jour dans l’anarchie qui règne et l’incohérence des ministères et les déclarations qui se contredisent.

    Une chose est sûre, celui qui donne les ordres et qui gère dans l’ombre est un nullard. Il n’a pas le mérite d’être président. C’est le chaos d’amateur à l’excellence.

    Anonyme
    23 août 2015 - 10 h 08 min

    Le propre de boutefilka et de
    Le propre de boutefilka et de ses sbires c’est de créer la fitna et l’entretenir pour qu’on se détourne du problème de fond : la présence de la famille boutefilka aux destinées de notre pays.
    Le chaos ( terrorisme ou combats idéologiques sur les langues ) est le meilleur allié des boutefilka pour se maintenir sur le trône.

    Anonyme
    23 août 2015 - 9 h 39 min

    @ rien ne va plus
    waow autant

    @ rien ne va plus

    waow autant de haine qui suinte de ta diarhée verbale

    Il est vrai qu’avec la langue arabe on a atteint les cimes de la science avec la bédouinisation mentale de la quasi totalité du peuple;Et pour reprendre ta diatribe raciste pourquoi ne pas demander aux chaouis ds quelle langue ils prefereraient que leurs enfants étudient? idem pour le kabyles,les terguis et les mozabites.etc….

    C’est à cause des racistes ds ton genre que des mouvements séparatistes voient et verront le jour ds cette contrée

    Anonyme
    23 août 2015 - 9 h 37 min

    Les résidus du colonialisme
    Les résidus du colonialisme français, hizb franssa comme on le nomme souvent, sont plus que jamais au pouvoir depuis 1999.
    Le nier est une malhonnêteté intellectuelle pour ne pas dire une crasse intellectuelle auxquelles plus aucun patriote algérien ne croit. Faits à l’appui.

    A travers la famille bouteflika et leurs zélés larbins la France a trouvé les collabos idéaux pour mettre la main sur notre destin. Les exemples rapportés par AP ou d’autres organes de presse sont monstrueux de clarté.

    Après les larbins de cette entreprise funeste ont beau jeu de crier au loup. Tout le monde sait que ce sont eux les pyromanes dont le costume de pompier ne leur sied guerre.

    Ça pue la fourberie et le cynisme à la marocaine….

    gatigué
    23 août 2015 - 9 h 32 min

    Par Rien ne va plus (non
    Par Rien ne va plus (non vérifié) | 23. août 2015 – 9:06
    ceux qui ont imaginé la révolution
    qui l’ont préparé
    qui l’ont déclenché
    qui sont morts pour l’Algérie
    ………….étaient des francisants………….
    alors pour toi ils sont de « hizb frança » ?

    gatigué
    23 août 2015 - 9 h 29 min

    ici on ne donne un poste de
    ici on ne donne un poste de responsabilité qu’à celui qui n’ose prendre aucune décision seul.

    Rien ne va plus
    23 août 2015 - 8 h 06 min

    Soyons sérieux et
    Soyons sérieux et occupons-nous à rattraper les pays développés au lieu de valser en exécutant toujours un pas en avant et plusieurs pas en arrière. Les nostalgiques de l’Algérie française ont toujours quelques chose à voir la dedans. Ne profitent-ils à dessein de l’incompétence de quelques « ministres de la républiques » parachutés et de certaines situations socio-économiques pour pêcher dans les eaux troubles. Ne faut-il pas reconnaitre :
    Ce que la France coloniale n’a pas réussi à l’arracher aux algériens ; dignes de leur algérianité, par ses génocides pendant presque un siècle et demi de colonisation, cette France coloniale réussira-t-elle à le conquérir par les incessantes jérémiades des petits fils de Bachagha Boualem, des berbéristes, et de ces francophiles de Hizb França qui se considèrent des super algériens soucieux mieux quiconque de l’avenir des enfants de l’Algérie.
    Pour calmer ces brebis galeuses pourquoi ne pas les écouter et passer sur le corps du peuple et décider que la langue de leur mamy la France coloniale sera désormais la langue officielle d’une Algérie naguère indépendante et libre, devenue grâce à ces illuminés pédagogues, un gouvernorat –rattaché à l’Hexagone, et qu’on en parle plus.
    Il n’y a qu’une seule solution radicale pour mettre un terme aux lamentations chroniques « des chèvres de M. Seguin ». Les jeter tous en pâture aux loups. Autrement dit organiser pourquoi pas, à la française, un référendum pour choisir entre, les différents dialectes locaux : tels le chaoui, le kabyle, le souahéli, le targui, etc… à côté de la langue arabe, et la langue français, lequel ou laquelle préférez-vous qu’il ou qu’elle soit définitivement la langue nationale officielle ? Auront-Ils le courage de l’accepter. Admettons !
    Si le peuple choisira la langue arabe, on vous dira que c’est un peuple immature, comme l’a déjà dit un jour de « vote démocratique » mais à ses dépens Saïd Sadi du Rcd. Dans le cas contraire où le peuple choisira la langue française ou un dialecte quelconque, on vous dira que le peuple algérien est enfin devenu mûr.
    N’a-t-il pas diront-ils choisi la langue de l’inscience – oh pardon – de la science et qu’enfin l’école algérienne va sortir du sous-développement de l’arabité, grâce à Madame Benghebrite. Et d’enchainer, cette grande Dame que le ciel a envoyée à l’Algérie pour extirper « proprement » ses propres fils de leur peau, et de les sauver des griffes des baasistes, des islamistes, des terroristes, etc… pour qu’ils soient enfin cajolés par les francophiles et les berbéristes pour le compte de la France coloniale. N’est-ce pas cette Algérie francophilisée que veulent les résidus du colonialisme français.

    Anonyme
    23 août 2015 - 7 h 09 min

    Sellal n’a jamais eu de
    Sellal n’a jamais eu de courage intellectuel ou politique. C’est pour cela qu’il a été nommé Premier ministre par said bouteflika.
    …Un terne personnage qui se contente juste des bienfaits de sa fonction qu’il n’aurait jamais imaginé atteindre il y a quelques années en arrières….

    Ce type a atteint son graal…Le sort des algériens ou d’un de ses ministres, il s’en torche le f**…

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