Rentrée scolaire : le CLA dénonce la surcharge des classes
Le Conseil des lycées d’Algérie dénonce les conditions dans lesquelles va se dérouler la rentrée scolaire. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, le syndicat souligne «la non-réception de plusieurs infrastructures scolaires, la fermeture de certains établissements scolaires tels le lycée Boulkine et le lycée Mira à Alger, et la suppression ou réduction dans certains établissements de la filière technique». Cette situation est au sens du CLA synonyme de classes surchargées, d'augmentation du phénomène de la violence, tout comme elle implique une restriction des postes budgétaires. Le syndicat alerte en outre le gouvernement quant à sa politique d'austérité qui «diminue notre pouvoir d'achat par l'augmentation des prix de produits de première nécessité, fait de l'abrogation de l'article 87 bis une grande déception parmi les travailleurs et porte atteinte aux acquis des travailleurs concernant la retraite par la révision du code du travail qui vise à l'allongement de nombre d'années de cotisations et la suppression de la retraite anticipée». Le CLA considère que «les travailleurs ne sont pas responsables de la situation critique des finances du pays que déplore le gouvernement, que les travailleurs n’ont pas à payer encore pour des décennies de gestion catastrophique et appelle à une mobilisation générale pour sauvegarder les acquis». Enfin, le CLA considère que la stabilité recherchée dans le secteur de l'éducation ne pourra avoir lieu tant que
les revendications primordiales des travailleurs et enseignants du secteur ne sont pas prises en considération à savoir : la promulgation d'un nouveau statut particulier qui valorise la fonction d'enseignant et des travailleurs de l'éducation, une retraite après 25 ans de service effectif à 100%, l’intégration de tous les contractuels, et une gestion transparente et réellement au service des travailleurs des œuvres sociales».
Meriem Sassi