Haddad répond à Hanoune : «Moi, j’emploie 15 000 personnes»
Le président du Forum des chefs d’entreprises, Ali Haddad, a répondu à la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, qui l’accuse depuis quelques mois d’être «à la tête d’une oligarchie qui siphonne les richesses du pays». S’exprimant en marge de sa rencontre avec la ministre de la Solidarité, Mme Mounia Meslam, le président du FCE affirme que sa préoccupation est d’aider l’économie nationale à se porter mieux. «La différence entre moi et ceux qui me critiquent est dans l’action. Moi, je produis et je ne parle pas dans le vide», a-t-il déclaré à la presse, avant d’enchaîner : «Nous sommes des hommes d’affaires sincères. Nous sommes sur le terrain pour produire plus.» Ali Haddad considère que «ces hommes politiques feraient mieux de (les) soutenir dans leur action et de (les) encourager pour améliorer et développer l’outil de production nationale. S’il arrive qu’on se trompe, qu’ils nous le disent et on explique». Le président du FCE insiste sur son ouverture sur la critique. «Nous sommes pour la critique. Chacun a le droit d’exprimer son point de vue, et c’est au peuple de nous juger», a-t-il ajouté tout en précisant que son groupe, ETRHB, est le fruit d’un long travail et de sacrifices de toute une génération. Il a assuré qu’il a été lancé par son père il y a de cela plus de trente ans. «Aujourd’hui, nous employons 15 000 travailleurs algériens. C’est une fierté, et nous espérons faire plus», a-t-il souligné. Ali Haddad a également assuré que le FCE est aussi une organisation citoyenne. Par ailleurs, Ali Haddad a annoncé le lancement, en novembre prochain, en partenariat avec les ministères de la Solidarité et de la Santé et la Radio nationale, d’«une campagne de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein». Cette campagne, initiée par le FCE, va être soutenue par la ministre de la Solidarité, Mounia Meslem. «Nous avons besoin de nos hommes d’affaires, l’Algérie a besoin de vous et de votre soutien», a déclaré Mme Meslem qui estime que «l’économie algérienne ne peut être bâtie que par ses enfants».
Rafik Meddour