L’ancien président français Nicolas Sarkozy tient à nouveau des propos méprisants envers l’Algérie
C’est Le Pointqui rapporte l’information, selon des témoignages de personnes ayant assisté à un dîner organisé par le club Choiseul 100, un cercle de réflexion libéral qui, chaque année, publie un classement des 100 jeunes responsables économiques français de moins de 40 ans, explique l’hebdomadaire français. Nicolas Sarkozy, répondant à la question d’un des invités, a suggéré de revoir les accords avec l’Algérie, en des termes méprisants : «Parce que 1962, c'était il y a longtemps !» a-t-il ironisé. Les intentions de l’ancien président français qui avait été reçu à Alger avec les honneurs, durant son mandat, s’éclaircissent davantage à l’approche de la présidentielle de 2017. Tout indique que si cet ancien chef de l’Etat, qui continue d’être convoqué par la justice de son pays pour diverses infractions à la loi, revenait à l’Elysée, il réserverait à l’Algérie un traitement à la hauteur de sa haine envers l’ancienne colonie française. Après, donc, l’insulte proférée à l’encontre de notre pays en Tunisie, ce descendant de migrants hongrois qui a gravi les échelons par la grimace et la jactance s’adonne à nouveau à cet exercice qui semble faire partie de son futur discours de campagne au milieu de la houle médiatique suscitée par les flux migratoires incessants dont il est pourtant le principal responsable. Et c’est à juste titre, d’ailleurs, qu’une organisation française, les Clubs Penser la France, a lancé une pétition internationale pour traduire Nicolas Sarkozy devant la Cour pénale internationale (CPI). Dans un document adressé à Algeriepatriotique,les initiateurs de la pétition expliquent pourquoi ils militent pour que l’assassin de Mouammar Kadhafi soit jugé par la CPI. Pour les auteurs de la pétition, Nicolas Sarkozy est responsable du chaos libyen, résultat d’une «politique internationale scandaleuse». Cette organisation travaille actuellement à réunir l'ensemble des éléments susceptibles d'être portés à la connaissance du procureur près la CPI et a décidé de réunir un collectif d’avocats français et étrangers en vue d’étudier un dépôt de plainte devant la Cour. Ses membres accusent Nicolas Sarkozy d’avoir «trahi les valeurs républicaines françaises» et d’être coupable d’une «véritable entreprise criminelle d’Etat». Pour eux, les crimes commis par le président des Républicains – l’ex-UMP – appellent la mise en cause pénale de ce responsable politique français dans les drames vécus par ces millions de personnes qui prennent la mer en direction de l’Europe, à bord de chalutiers, ferries, zodiacs, des embarcations de fortune qui finissent souvent par couler.
Karim Bouali