L’Etat algérien s’est associé avec un des plus grands financiers du sionisme international dans Djezzy

A première vue, c’est un homme affable, discret et calme. Mais dans la réalité quotidienne, Mikhail Fridman – parfois orthographié Friedman – dirige son empire d’une main de fer. Deuxième homme le plus riche de Russie, cet homme d’affaires, qui a fait fortune dans la vente du gaz et du pétrole ukrainiens, est non seulement l’un des plus redoutables oligarques russes, mais aussi l’un des financiers les plus zélés de l’internationale sioniste. Nous nous sommes intéressés à son parcours, car il est le patron de VimpelCom, actionnaire à 49% dans l’opérateur de la téléphonie mobile Djezzy. Mikhail Fridman n’est pas que Russe. Il est l’homme d'affaires le plus primé et le plus adulé par l'internationale sioniste. Pour asseoir son empire et étendre sa toile à travers le monde, Mikhail Fridman se rapproche du milieu d’affaires sioniste. Il devient alors un fervent défenseur du sionisme et de l'Etat d'Israël. Pour préserver ses intérêts et poursuivre son ascension fulgurante depuis la chute de l’ex-URSS, il se rapproche des Rothschild et devient un de leurs clients privilégiés. Depuis 2005, Mikhail Fridman milite activement dans le rapprochement de la communauté juive russe et européenne. Autrement dit, il reprend ainsi l’éternel combat des Rothschild, qui ont «introduit» Lénine en Russie pour faire exploser l’empire russe orthodoxe. Les Rothschild ne sont pas ses uniques partenaires sionistes. Ayant une passion démesurée pour l’accumulation de richesses (sa fortune est estimée à plus de 15 milliards de dollars), Mikhail Fridman, qui est depuis 2013 l’associé via Djezzy de l’Etat algérien, est en affaire également avec le magnat new-yorkais Jack Rosen, leader de l’immobilier aux Etats-Unis d’Amérique. Et Jack Rosen n’est pas un homme d’affaires ordinaire. Il est aussi le responsable du très influent Congrès juif américain et du Conseil mondial de la communauté juive. Et c’est ce Jack Rosen qui ouvre à Mikhail Fridman le marché américain de l’immobilier en s’associant avec lui pour un milliard de dollars. Ses relations avec les sionistes activant aux Etats-Unis lui ont permis d’établir des contacts avec l’Etat d’Israël qu’il soutient à travers son appui à l’internationale sioniste. D’ailleurs, sa fondation de bienfaisance Genesis finance le «prix Nobel juif» décerné chaque année par le gouvernement israélien. D’un montant d'un million de dollars, cette récompense est remise par le Premier ministre israélien la veille de la fête de Pessah (Pâque juive). Par le financement de ce prix, Mikhail Fridman assure sa contribution pour «réveiller la fierté chez les jeunes juifs dans le monde entier». «Ami» de Benyamin Netanyahu, Premier ministre israélien, Fridman dit assumer ses «liens» avec l’Etat d’Israël. Pour préserver ses intérêts financiers, Fridman est prêt à tout. Dans une note interne des services secrets russes (FSB), on le décrit comme un homme qui dissimule bien un caractère vindicatif et qui a une forte propension à l’agressivité. Maître de ses émotions, il n’en est pas moins susceptible et rancunier. Et sa stratégie, selon le FSB, c’est de faire aux autres ce qu’il n’aimerait pas qu’on lui fasse. C’est donc avec cet homme d’affaires proche des milieux sionistes que l’Etat algérien s’est associé dans Djezzy, après avoir racheté à travers son groupe, VimpelCom, Orascom Télécom auprès du magnat égyptien Naguib Sawiris. L’opération de rachat de 51% du capital de Djezzy a été critiquée et dénoncée, maintes fois, par Algeriepatriotiquepour, notamment, son montant excessif, car supérieur à sa valeur réelle.
Rafik Meddour 

Commentaires

    DIOGENE
    19 avril 2018 - 20 h 09 min

    Boycottons Djezy ! Il faut jeter dans le caniveau le plus proche sa puce .

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