Loi de finances 2016 : un Conseil des ministres le 6 octobre
La loi de finances 2016 sera au menu du Conseil des ministres qui se réunira sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, le 6 octobre prochain. L’ordre du jour de la réunion qui annonce un nouveau recadrage budgétaire, et des mesures pour faire face à la nouvelle conjoncture économique dans le sillage de la baisse des recettes d’exportations du pays, comprend aussi l’examen du nouveau code des investissements préparé par le ministère de l’Industrie et des Mines. Au menu également, des communications du ministre des Affaires étrangères sur les relations de l’Algérie avec l’Union européenne, et du ministre de l’Energie qui exposera les mesures prises au sein de son secteur concernant notamment le niveau de production à la lumière des dernières orientations du gouvernement. Concernant le principal point inscrit à l’ordre du jour, la loi de finances 2016, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, avait souligné, lors d'une rencontre avec la communauté universitaire et académique organisée par le Conseil national économique et social (Cnes), que le gouvernement poursuivra en 2016 ses actions destinées à la promotion de l'investissement, au soutien de l'entreprise et à l'encouragement du secteur national productif. «Notre pari c'est l'entreprise et l'entrepreneur algériens, qui sont au cœur de la création de richesse et de croissance», avait déclaré Sellal, estimant que dans le cadre de la loi de finances 2016, «la promotion de l'investissement est une priorité», précisant qu’il faut «trouver les solutions aux contraintes et aux entraves qui empêchent son développement et le rendent moins attractif que l'activité de commerce», rappelant que le budget 2016 vise une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 4,6% . Pour atteindre cet objectif dans des perspectives économiques globalement similaires à celles de 2015, le gouvernement continuera, selon M. Sellal, à contenir l'évolution des engagements budgétaires de l'Etat par le changement des comportements des ordonnateurs au niveau central et local, et d'engager concrètement le passage du budget au marché par la captation de l'épargne des ménages, la dynamisation des circuits du Trésor et la bancarisation des liquidités de la sphère informelle. Les pouvoirs publics continueront aussi à mobiliser de nouvelles ressources budgétaires et lutter contre les phénomènes de gaspillage et de contrebande, prioriser les actions impliquant la sphère réelle et améliorer davantage la croissance du PIB hors hydrocarbures, a-t-il soutenu.
Meriem Sassi