Khaled Ziari se confesse : «Oui, j’avais peur du général Toufik !»
L’officier de police révoqué de la DGSN pour faute grave, Khaled Ziari, confirme, dans une déclaration au site Tout sur l’Algérie,qu’il a effectivement attendu le départ du général Toufik à la retraite pour s’attaquer à lui. Khaled Ziari justifie cette lâcheté – relevée à juste titre, d’ailleurs, par le général Nezzar, dans sa déclaration publiée dans Algeriepatriotiquehier – par sa peur d’être «liquidé sans état d’âme» lui et sa famille (sic !), s’il avait tenu ces mêmes propos alors que le chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) était toujours en poste. «J’ai travaillé avec ces gens, je sais de quoi ils sont capables», a-t-il fabulé. Le délire paranoïde de cet ancien officier de police qui a trouvé écho dans un média proche d’Amar Saïdani ne s’arrête pas là, s’enfonçant ainsi dans le mensonge pathologique. Khaled Ziari parle d’ordres qu’il aurait reçus pendant l’exercice de ses fonctions, de la part du directeur général de la Sûreté nationale, le défunt Ali Tounsi, qui l’aurait, dit-il, «chargé de certaines affaires que je ne pouvais exécuter, car elles avaient un caractère criminel». Khaled Ziari ne dit pas, néanmoins, quelles sont ces actions illégales que ses supérieurs hiérarchiques lui auraient ordonné de mener et dont l’ancien chef de gouvernement Ali Benflis aurait été mis au courant, selon lui. Plus grave, cet aigri persévère dans l’invective envers les soldats de l’ANP qu’il accuse d’avoir «tiré sur la foule» en octobre 1988, rejoignant ainsi, tout naturellement, la cohorte des pourfendeurs de l’armée qui s’opposera à l’instauration d’un régime théocratique en Algérie deux années plus tard, après que les extrémistes du FIS eurent récupéré la révolution d’Octobre pour asseoir leur pouvoir religieux et imposer par la force la doctrine wahhabite criminelle comme régime politique aux Algériens.
Karim Bouali