L’Ufac organise une conférence-débat sur le 17 octobre 1961
Dans un communiqué envoyé à Algeriepatriotique, l’Union des universitaires algériens et franco-algériens (Ufac) confirme la tenue de la conférence-débat sur le 17 octobre 1961 (8e édition), au Centre régional de documentation pédagogique (CRDP , 31, boulevard d’Athènes à Marseille), le samedi 10 octobre à 14h. Cette conférence sera modérée par Houria Hadj Cheikh, élue à Marseille, et l’invité d’honneur sera Ali Haroun, en sa qualité d’ancien responsable de la Fédération de France du FLN. Les participants annoncés sont : Yves Bonnet (ancien directeur de la DST), Ghaleb Bencheikh (président de la Conférence mondiale des religions pour la paix), Rémi Calcanas (directeur de l’Institut catholique méditerranéen), Azzedine Gaci (recteur de la mosquée de Villeurbanne) et Raphael Logier (sociologue). La conférence, dont l’intitulé est «17 octobre 61 : sacrifice, mémoire et engagement», aura à aborder en premier point, sous forme de «bilan et perspectives», la question : «l’Algérie est-elle éternellement en voie de développement ou une puissance régionale en émergence ?» Le deuxième thème sera consacré à la question des «blocages de la société algérienne : sont-ils clairement identifiés ?» Les relations algéro-françaises seront abordées en troisième point pour répondre à la question: «qu’en est-il des intentions et des actes ?» Ensuite, c’est le dialogue interculturel méditerranéen qui sera évoqué : «vers la surenchère ou le rapprochement et l’apaisement ?» La cinquième question dans le programme de cette conférence-débat a trait à la crise des migrants : «ne s’agit-il pas d’un "retour de bâton" ?» A propos de l’extrémisme religieux ou politique, ce sera le sixième point, les participants auront à débattre de la question : «mêmes enjeux, même but et même impasse ?» Le «conflit au Sahel : vers un règlement politique ou l’enlisement par la terreur ?» est la septième question et enfin, huitième et dernier thème dans ce programme : «le monde arabomusulman : vers une fin tragique comme l’Empire ottoman ?»
Houari A.