Saleté et inondations dans nos villes et villages : mettons fin aux APC et APW !
Par Cheikh Hamdane – Après le fiasco enregistré depuis la création des APC et APW, et l’APN avec, il est urgent de prononcer la dissolution de ces entités, et trouver une autre formule qui sera composée par des personnes intègres et de différents domaines, afin de sauver ce qui reste à sauver de nos villes et villages. A Oran, il a suffi d’une demi-heure de pluie pour que la plupart des artères de la ville s’inondent, alors qu’à Misserghin, la wilaya a déboursé 40 milliards pour un oued qui n’a jamais présenté un danger réel pour les habitants et qu’il aurait suffi de retirer deux dalles pour permettre à l’eau de circuler. Les citoyens à chaque fois, et après chaque élection, n’ont jamais le plaisir de rencontrer leurs maires, leurs représentants à l’APW ou leurs députés. Rien de ce genre ! Ils revendiquent, donc, la dissolution de ce système de gérance locale et son remplacement par la délégation spéciale ou une autre formule. L’échec est là dans la gestion de nos villes et villages : ramassage des ordures ménagères, assainissement des eaux usées et pluviales, suivi de l’urbanisme, plan de circulation, pose anarchique des ralentisseurs, organisation des lieux de loisir pour jeunes, organisation des marchés couverts et hebdomadaires, stationnement anarchique des bus et véhicules particuliers, prévention des risques, construction des nouvelles cités sans réseaux de lutte contre les incendies (responsabilité partagée entre APC et Protection civile), réalisation des passerelles et en même temps de dos d’âne, jamais constatée dans le monde, défaillance de l’éclairage public, passivité devant la construction illicite et sur les terrasses d’immeuble dans les grandes villes. Les villes sont ceinturées de bidonvilles, de constructions illicites, et ce, à cause de la léthargie des élus et des responsables de toutes les instances. Aujourd’hui, nos villes paient le prix fort de cette négligence et de cette catastrophe initiées par l’irresponsabilité de certains responsables locaux, walis et surtout les élus des deux assemblées populaires APC et APW, qui ne s’attendaient pas aux conséquences ; ils se sont investis dans le béton, d’une manière anarchique qui a été, jugeons-le, la cause de l’effondrement de la majesté de nos villes.
C. A.
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