Plus de 700 journalistes tués au cours de la dernière décennie
Plus de 700 journalistes ont été tués au cours de la dernière décennie, mais seulement sept pour cent des cas ont été élucidés, a révélé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. A l'occasion de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes, Ban Ki-moon a rendu hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l'exercice de leur profession et a demandé que justice soit faite. En moyenne, un journaliste meurt tous les cinq jours dans l'exercice de ses fonctions. «Beaucoup périssent accidentellement dans les conflits dont ils assurent si courageusement la couverture. Mais ils sont trop nombreux à avoir été assassinés pour la seule raison qu’ils voulaient faire connaître la vérité», a-t-il affirmé. Moins d’un sur 10 de ces crimes fait l’objet d’une enquête en bonne et due forme, a-t-il ajouté. «Nous devons redoubler d’efforts pour inverser cette tendance et faire en sorte que les journalistes puissent faire leur métier en toute liberté, a assuré le secrétaire général de l’ONU. La Journée internationale de la fin de l’impunité pour des crimes commis contre des journalistes a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies pour faire admettre qu’il est urgent de protéger les journalistes et honorer la mémoire de tous ceux qui ont été assassinés. Lors de sa déclaration, le secrétaire général a félicité la décision de l'Unesco d'avoir lancé un «plan d'action sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité». «Ensemble, nous devons briser le cycle de l’impunité et garantir le droit des journalistes à dire la vérité, sans avoir à craindre ceux qui occupent des positions de pouvoir», a-t-il souligné. Plus de cent journalistes algériens sont tombés sous les balles assassines des groupes terroristes armés durant la décennie noire.
Lina S./Agences