Parallèle
Par Houari Achouri – Sale temps pour Sarkozy. Et un bon point pour Mediapartqui a la chance d’être dans un pays, la France, où quand un média rend publics des documents sur une affaire, la justice bouge ! Il s’agit, on l’aura compris, de ce qui est appelé «l’affaire libyenne de Sarkozy». L’ancien président français avait déposé contre Mediapart, une plainte pour «faux et usage de faux» à propos d’un document officiel libyen sur des soupçons de corruption. Les juges français, après deux ans d’enquête, ont confirmé l’authenticité de ce document que Mediaparta rendu public en avril 2012… à peu près à la même période (voir article du 2 octobre 2012, https://www.algeriepatriotique.com/article/document-exclusif-comment-ete-detourne-l-argent-du-petrole) où Algeriepatriotiquedévoilait – sans que personne bouge le petit doigt –, en se basant sur un document exclusif, «comment a été détourné l’argent du pétrole». Nos lecteurs peuvent s’en rendre compte, cet article est abondamment fourni en noms de personnes et de sociétés, en chiffres aussi. A propos de Sonatrach, il montre combien «le système rentier parallèle mis en place est complexe. Il implique des dirigeants de la compagnie nationale et des hommes de main qui agissaient en marge de la sphère officielle et étaient chargés des liaisons entre les différents acteurs de cette machine à dollars dont les ramifications dépassaient les frontières». L’article exprimait le sentiment que «le traitement de l’affaire par le ministère de la Justice et la signature d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de Réda Hemche, en fuite en Turquie, par le nouveau ministre Mohamed Charfi, laissent présager que le procès ne s’arrêtera pas en si bon chemin» et que «ces quelques éléments nouveaux fournis par Algeriepatriotiquepourront servir à faire avancer ce dossier». Les péripéties qui suivirent autour de ce dossier prouvent, malheureusement, le contraire. On parle même, en ce moment, de réhabilitation de l’ancien ministre de l’Energie qui se trouve actuellement aux Etats-Unis.
H. A.
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