Gèze est le complice d’Abaoud
Par M. Aït Amara – La voix d’habitude si résonnante de François Gèze a été étouffée par les rafales des kalachnikovs et les détonations des ceintures explosives à quelques encablures des salons mondains parisiens dont il est adepte. C’est bizarre, mais on n’a pas entendu ce zélateur en chef du «qui tue qui» s’égosiller comme il en a adopté le rite après chaque action terroriste en Algérie. Alors, Gèze, qui a massacré 130 Français innocents à la rue de Charonne ? L’armée algérienne ? Dans la longue liste des Français coupables d’avoir concouru à l’expansion et au renforcement de la nébuleuse terroriste islamiste, nous avons cité Nicolas Sarkozy, Bernard Henri-Lévy et Marc Trévidic, ami du Belge Patrick Baudouin, mais nous avons presque oublié ce gendelettre qui s’est prostitué aux groupes islamistes armés algériens à qui il a servi de couverture pour l’accomplissement de leurs actions barbares contre les populations civiles algériennes. Puis, comble de la crapulerie, l’éditeur Gèze et le magistrat Trévidic ont fait corps contre l’armée algérienne dans la triste affaire des moines trappistes, lâchement exécutés par des «égarés». On ne les a pas vus, tous ces «défenseurs» des droits de l’Homme qui ont, dix ans durant, offert leur voix aux assassins, battus à plate couture en Algérie par un peuple vaillant et stoïque qui a résisté à la violence des terroristes et à la traîtrise de leurs avocats, douter de l’identité des auteurs des attentats de Paris. On ne les a pas vus prendre leur courage à deux mains, comme ils le faisaient si promptement à des milliers de kilomètres de Tibhirine, et disculper tous ces hommes en armes qui appliquent en France exactement la même politique de terreur qu’ils ont semée en Algérie durant une longue décennie. Ils se sont tus, tous ces nostalgiques de l’Algérie française qui espéraient, au fond d’eux-mêmes, voir ce grand pays qu’est le nôtre sombrer dans les abîmes les plus profonds en l’offrant pieds et poings liés à ces hordes sauvages qu’ils ont aidées à essaimer sur leur propre sol, à force de scélératesse et de mauvaise foi. Ces propagandistes, ces propagateurs de mensonges sur la guerre contre les civils en Algérie, se mordent la queue à la vue de dizaines de leurs concitoyens tomber tout près de chez eux, sous les balles assassines de ces mêmes fous de Dieu dont ils plaidaient l’innocence il n’y a pas très longtemps. Les attentats de Paris font se retourner contre leurs auteurs les accusations fallacieuses proférées à l’endroit de l’armée algérienne et les rendent coupables de la mort de dizaines de citoyens français innocents. François Gèze et ses acolytes du «qui tue qui» doivent être jugés pour mise en danger d'autrui, encouragement d'une entreprise terroriste, incitation au crime et complicité de meurtre.
M. A.-A.
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