La Russie accuse officiellement la famille Erdogan d’acheter le pétrole du groupe terroriste Daech

Selon le site russe d’informations rbc-ru,le secrétaire de presse du président Poutine, Dmitry Peskov, a confirmé officiellement ce que les rumeurs véhiculaient déjà et que les observateurs connaisseurs des réalités du terrain avaient fini par établir : la famille Erdogan est liée au trafic de pétrole que le groupe terroriste Daech mène depuis les territoires qu’il occupe en Syrie. On savait que le régime au pouvoir à Ankara soutenait la guerre engagée contre la Syrie en offrant son territoire à tout ce que voulaient faire les groupes terroristes : transit des mercenaires venus d’Europe notamment, camps d’entraînement pour les «djihadistes», logistique… Il apparaît clairement maintenant que les colonnes de centaines de camions-citernes détruits par les Sukhoi Su-24 de l’aviation russe se dirigeaient vers la Turquie. Toujours selon rbc-ru,le ministre syrien de l'Information, Omran El-Zoubi, est convaincu que la Turquie a abattu le bombardier russe Su-24 en réponse à la destruction de ces centaines de camions. C’est le fils d’Erdogan, Bilal Erdogan qui gère directement la contrebande du pétrole de Daech au point où cette organisation criminelle est carrément assimilée à une affaire familiale pour le président turc, son fils Bilal et sa fille Sümeyye. D'après le site rbc-ru, citant la presse turque, Bilal Erdogan possède la société de transport maritime BMZ Group qui transporte le pétrole de contrebande de Daech. Le fils Erdogan achète à Daech du pétrole de contrebande à 15-20 dollars le baril pour le revendre ensuite deux fois plus cher. Dmitry Peskov a fait remarquer qu’Erdogan père a placé son gendre au poste de ministre de l’Energie dans le nouveau gouvernement formé par l’islamo-conservateur Ahmet Davutoglu, sans doute pour couvrir ce trafic. Le lien a été fait entre les coups portés au business mis en place depuis plus d’un an par le fils d’Erdogan et l’ordre donné par son père d’abattre l’avion russe. Vladimir Poutine est décidé à casser ce trafic. Il a convenu avec le président français, François Hollande, d’intensifier les frappes contre Daech en augmentant leur efficacité particulièrement sur le transport de son pétrole de contrebande. On sait que le président russe a ouvertement accusé la Turquie d'implication dans le financement de Daech via l'achat illégal du pétrole que ce groupe terroriste extrait des gisements situés dans les territoires syriens qu’il occupe dans la région de Raqqa. «Nous avons remarqué depuis longtemps que sur le territoire de la Turquie afflue une grande quantité de pétrole et de produits pétroliers venant des territoires occupés. Ce qui procure d'importants revenus aux formations armées», a déclaré Poutine, cité par l’agence Sputnik. La même agence a recueilli également la déclaration d’un ancien député du Parti républicain du peuple (CHP) au parlement turc, Mehmet Ali Ediboglu, qui a cité ce pétrole parmi les principales sources de financement du groupe terroriste Daech. D’après lui, «27 hommes d'affaires turcs et irakiens sont directement impliqués dans ces activités». Il confirme que le pétrole est acheminé via la Turquie vers le littoral de la Méditerranée et, de là, vers différentes régions du monde. Tout le monde sait maintenant comment Daech vend son pétrole sur le marché international pour financer son activité terroriste, c'est-à-dire, notamment, les attentats de Paris et de Tunis. Autrement dit, on sait qui finance le terrorisme de Daech.
Houari Achouri