Le FFS condamne la répression des travailleurs de la SNVI

Dans un communiqué signé par son premier secrétaire, Mohamed Nebbou, le Front des forces socialistes (FFS) a vivement condamné «la répression et la brutalité policière» dont ont été victimes les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) pendant la manifestation qu’ils ont organisée mardi devant le siège de la société sis à Rouïba. «La violence qui s’est abattue sur les travailleurs de la SNVI, poursuit le communiqué, fait suite à une violence qui a touché l’ensemble des travailleurs du secteur public à travers l’adoption en force de la loi de finances 2016.» Une loi que le premier secrétaire du FFS qualifie d’«antinationale», d’«antisociale» et d’«anticonstitutionnelle». Le parti condamne le recours à la force et à la répression pour «faire face aux revendications légitimes des travailleurs», tout en exprimant sa solidarité avec «toutes celles et tous ceux qui luttent pacifiquement pour l’obtention de leurs droits», conclut le communiqué. Pour rappel, des milliers de travailleurs de la SNVI étaient sortis mardi dans la rue pour réclamer, entre autres, le paiement à temps de leurs salaires. Après avoir marché à l’intérieur de la zone industrielle de Rouïba, les manifestants ont bloqué la route reliant Alger à Réghaïa. S’ensuivent des affrontements avec les forces de l’ordre qui ont fait, selon nos informations, une quinzaine de blessés. Les forces de l’ordre ont également procédé à l’arrestation d’une dizaine de manifestants.
R. Mahmoudi