Après New York : le FCE ouvre un bureau à Los Angeles
Après New York, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) installe un bureau dans la côte ouest américaine. Plus précisément dans la capitale mondiale du divertissement, Los Angeles. C’est un certain Mustapha Baha qui est installé comme représentant officiel du FCE dans cette mégamétropole. Dans un discours prononcé en cette occasion, à Los Angeles, le président du FCE, Ali Haddad, affirme que cette organisation patronale est «en mode accélération : sur les actions de plaidoyer pour la transition économique ; pour l’amélioration continue et progressive de notre climat des affaires». Le FCE explique sa démarche par une volonté de contribuer à attirer les investisseurs potentiels américains vers l’Algérie. «Aujourd’hui, il est grand temps pour nous d’accompagner ce fameux virage de la diversification de notre économie que le gouvernement algérien initie et d’adopter une posture plus offensive, valoriser nos savoir-faire et exporter nos produits ». Les membres du FCE, explique Ali Haddad, veulent en effet être les ambassadeurs de premier plan de l’économie algérienne. «Je reste fidèlement convaincu que l’entreprise algérienne possède toutes les capacités aujourd’hui pour innover et repenser les modèles économiques sur lesquels notre économie doit bâtir sa transition pour, à la fois, adresser efficacement la couverture du marché national et penser avec succès son déploiement à l’international», a-t-il poursuivi. «Plus sérieusement, le Forum des chefs d’entreprise, et vous l’avez bien compris, a pleinement entrepris d’impulser une nouvelle dynamique pour l’économie algérienne : le Forum est en mode accélération sur les actions de plaidoyer pour la transition économique et pour l’amélioration continue et progressive de notre climat des affaires», a ajouté le président de cette organisation patronale. Le FCE cherche ainsi à faire du lobbying à l’international pour faire contribuer des entrepreneurs étrangers à la diversification de l’économie algérienne foncièrement dépendante des hydrocarbures. C’est dans cette optique que le FCE œuvre, dit-il, à accroître sa représentation à la fois au niveau régional, local et, bien entendu, international. Pour le FCE, les entrepreneurs américains sont importants pour le tissu économique algérien. Ali Haddad rappelle, dans ce sillage, que l’économie algérienne connaît une percée sans précédent de l’entreprise privée. Hors hydrocarbures, le secteur privé contribue pour plus de 85% à la valeur ajoutée globale. Cette proportion n’était que de 40% en 1990, a-t-il argué. La tournée américaine de la délégation du FCE se fait en compagnie du ministre de l’Industrie et des Mines qui a effectué une visite de travail de plusieurs jours.
Rafik Meddour