Bouchouareb dément avoir parlé de 260 milliards de dollars
Dans un communiqué adressé à notre rédaction, le ministère de l’Industrie et des Mines a apporté des précisions sur les prétendues déclarations de Abdesselam Bouchouareb lors de son road show aux Etats-Unis d’Amérique du 1er au 5 décembre dernier. «Une erreur d’interprétation d’un journaliste-reporter d’un média local a fait attribuer à la délégation algérienne une déclaration selon laquelle l’Algérie comptait investir 260 milliards de dollars américains à Détroit. (…) Le ministre de l’Industrie et des Mines n’a à aucun moment de ses différentes interventions, discours et communications, aussi bien à Washington, Détroit ou Los Angeles et San Francisco, abordé ou fait référence au plan quinquennal 2014-2019, encore moins au montant de 260 milliards dollars américains», a précisé son département ministériel qui a joint à la mise au point ses discours prononcés à Washington et Détroit. «Le ministre de l’Industrie et des Mines s’est fait le devoir de se limiter aux questions relatives à son secteur de compétence, l’industrie et les mines, et les actions menées pour l’attraction des investisseurs étrangers vers la destination Algérie dans le cadre de la nouvelle ambition industrielle de l'Algérie», a ajouté le ministère, précisant que «Mme Fay Beydoun, directrice exécutive de l’American Arab Chamber of Commerce, coorganisatrice de la rencontre d’affaires à Détroit, a fait une présentation des indicateurs globaux de l’économie algérienne et relevé le montant de 260 milliards dollars américains pour le prochain quinquennal 2014-2019». Ainsi, le ministère affirme qu’«il n’y a aucune intention de la part du gouvernement d’investir une telle somme à l’étranger». «Une évaluation détaillée de ce 2e road show d'affaires est en cours et vous sera communiquée incessamment», souligne-t-on dans le même communiqué. Le département de Bouchouareb rassure ainsi la collectivité nationale quant à son engagement à promouvoir l'industrie et la production nationales et de l'investissement productif en Algérie. Cette mise au point intervient après une large reprise par la presse algérienne d’un média américain selon lequel le gouvernement algérien aurait exprimé sa volonté d’investir à Détroit 260 milliards de dollars. Un montant fantaisiste que l’Algérie ne possède même pas.
Sonia Baker