Lamamra : «La diplomatie algérienne œuvre sur tous les fronts»
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a indiqué, aujourd'hui mardi, que la diplomatie algérienne agit sur tous les fronts et contribue activement à la résolution des crises et des conflits, partant du principe de servir la paix dans les sphères africaine, arabe et méditerranéenne. L'Algérie est présente sur tous les fronts et contribue activement à la résolution des crises et des conflits de l'heure, a souligné Lamamra dans un entretien accordé à la chaîne de télévision France 24, en marge des travaux du Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, dont les travaux se poursuivent à Oran. «L'Algérie, sans faire de bruit, n'a ménagé aucun effort pour aider des pays» à régler leurs problèmes, a ajouté Lamamra, indiquant que cela relevait de l'intérêt d'«amener la sécurité et la stabilité dans les sphères africaine, arabe et méditerranéenne». Evoquant la crise en Libye, le ministre des Affaires étrangères a rappelé que l'Algérie a eu «un rôle important dans la facilitation du processus de dialogue interlibyen», après les efforts consentis pour l'«aboutissement de l'accord de paix et de réconciliation au Mali», issu du processus d'Alger, en plus de ses positions constantes en faveur du dialogue pour un règlement politique des crises en Syrie et au Yémen. Le chef de la diplomatie algérienne n'a pas manqué de signaler non plus que l'Algérie a toujours encouragé toutes les initiatives allant dans le sens d'un règlement pacifique du conflit libyen, en encourageant toutes les parties à faire prévaloir le dialogue. Ramtane Lamamra a, en outre, rappelé, le soutien de l'Algérie à l'ex-émissaire de l'ONU pour la Libye, Bernardino Léon, en lui accordant l'aide nécessaire et lui assurant les conditions favorables pour qu'il réussisse sa mission. Lamamra a aussi fait part des efforts consentis par l'Algérie et l'Union africaine (UA), en collaboration avec l'ONU, pour la paix et la stabilité en Afrique. A cet effet, le ministre a évoqué le cas du Darfour, dans l'ouest du Soudan, où les deux organisations ont mis en place un mécanisme commun pour le maintien de la paix et de la sécurité. Pour ce qui est de la crise au Yémen, Lamamra a indiqué que l'Algérie a toujours plaidé en faveur d'une solution pacifique au conflit et l'instauration d'institutions démocratiques, un objectif, a-t-il indiqué, auquel il faudrait «associer toutes les parties yéménites», et surtout éviter «toute forme d'ingérence étrangère». «Ce qui se passe au Yémen n'est pas normal, et nous nous réjouissons que des pourparlers soient entamés. Nous souhaitons que tout le monde s'assoie à la table des négociations» pour régler la crise dans ce pays, a-t-il déclaré. Lamamra a, par ailleurs, mis l'accent sur le rôle de l'Algérie pour la réussite de la Conférence de l'ONU sur le climat (COP 21) tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015 à Paris.
R. N.