Funérailles d’Aït Ahmed : le FFS coordonnera avec les autorités
Dans un communiqué du secrétariat national à la communication, le FFS informe que les dispositions d’ordre technique pour garantir la sécurité sur la voie publique lors des funérailles de Hocine Aït Ahmed, prévues vendredi prochain, seront prises en coordination avec les autorités. A cette occasion, la direction du parti appelle ses militants et ses sympathisants à «rester vigilants à chaque instant, dans leurs propos et leurs actes, pour que ce moment historique reflète les valeurs de dignité démocratique et de grandeur patriotique du héros que vient de perdre l’Algérie», indique le communiqué. Par ailleurs, le FFS se dit profondément touché par «l’ampleur de l’émotion populaire» qui s’est exprimée à l’annonce du décès de son leader historique, et continue à recevoir de la part des citoyens et des acteurs sociaux et politiques, en son siège national et à travers ses structures sur l’ensemble du pays, les hommages et les marques de respect «pour le parcours historique et politique exemplaire de ce dirigeant unanimement reconnu comme hors du commun», ajoute le communiqué.
Le FFS appelle à la retenue «les colporteurs de racontars»
Dans un autre communiqué diffusé dans la même journée, le secrétariat national à la communication du FFS tient à répondre à certains écrits sur le parcours historique et politique de Hocine Aït Ahmed, parus ces derniers jours, que la direction du parti juge «sans fondement». «Le FFS, s’il se refuse à toute polémique en ces jours de deuil et de recueillement, et s’il remet à plus tard la correction des approximations sur le parcours de Si l’Hocine, appelle néanmoins à la retenue les colporteurs de racontars sans aucun fondement de vérité sur ses pratiques et ses idées politiques», lit-on dans le communiqué. «A aucun moment, récent ou passé, Hocine Aït Ahmed n’a apporté sa caution ou son soutien à quelque clan que ce fût du pouvoir», souligne la direction du parti qui rappelle que le combat de son leader historique «est toujours allé de pair avec un sens élevé de l’éthique politique qui interdit les grenouillages et ce qu’il appelait «les fourbilatérales». Avant d’appeler «ceux qui furent sourds à ses idées de son vivant» d’avoir «au moins la décence de la mettre en sourdine en ces jours de deuil», conclut le communiqué.
R. M.