Crédit à la consommation : Bouchouareb veut un autre dispositif
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a appelé ce jeudi à une réflexion sur un dispositif complémentaire concernant le crédit à la consommation, dont la relance est annoncée pour le début de l’année 2016. Intervenant lors de la cérémonie de signature de l’arrêté interministériel fixant les conditions et modalités d’offres en matière de crédit à la consommation, Bouchouareb a invité ses collègues à «commencer à réfléchir sur ce second dispositif qui viendrait consolider le premier dispositif du crédit à la consommation», a-t-il affirmé, ajoutant qu’«avec la situation que nous sommes en train de vivre, tous les pays du monde mettent tous les instruments pour se protéger à l’intérieur». «Nous sommes en droit et en devoir de le faire», a-t-il clamé. Et d’enchaîner : «Les pays les plus reconnus en termes de démocratie, de transparence en matière de gestion des affaires et dans la liberté d’entreprendre, sont en train, aujourd’hui, de mettre des instruments qui par le passé étaient liés à des pays de l’autre côté». Il appellera, enfin, à mettre en œuvre ce dispositif complémentaire dans les plus brefs délais, car, pour lui, il est «dans l’intérêt de l’économie et la production nationales». Evoquant son secteur, le ministre de l’Industrie et des Mines expliquera que dans certaines branches, il y a des capacités installées qui sont «sous-utilisées», alors que l’objectif de l’industrie algérienne «n’est pas seulement de produire mais de vendre», a-t-il insisté. La relance du crédit à la consommation, pour lui, s’accompagne d’une réforme «portée par une vision économique». Une relance susceptible, selon le ministre, d’accompagner les évolutions sectorielles par filière de l’industrie algérienne et d’être un levier de croissance économique.
R. Mahmoudi