Œuvres sociales : Benghebrit va rencontrer les syndicats jeudi

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, va rencontrer, de nouveau, les syndicats activant dans son secteur pour se pencher sur les dysfonctionnements relevés et dénoncés dans la gestion du fonds des œuvres sociales, doté de plus de neuf milliards de dinars. La ministre, qui cherche visiblement un moyen d’en finir avec les problèmes récurrents que suscitent les œuvres sociales, va regrouper tous les représentants des syndicats afin de «corriger», dit-elle, ces dysfonctionnements. S’exprimant aujourd’hui sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Mme Benghebrit assure que le ministère entendait, à travers cette rencontre qui réunira l'ensemble des syndicats, «sortir avec une vision unifiée qui permette à la majorité des travailleurs du secteur de bénéficier de ces fonds estimés à neuf milliards de dinars ». Les syndicats autonomes, dont certains pointent du doigt la gestion «catastrophique» de ce fonds, se disent d’ores et déjà en faveur d’une vision «unifiée» pour assurer un meilleur fonctionnement du fonds et mettre un terme aux dysfonctionnements qui persistent depuis trois ans. Ainsi, la commission nationale des œuvres sociales des travailleurs de l'éducation, qui est gérée depuis juillet 2015 par une nouvelle équipe composée de représentants de syndicats autonomes, se heurte à quelques «problèmes» du fait de la divergence des syndicats quant à la «définition des responsabilités», a souligné la ministre qui cherche à apaiser les esprits et à instaurer un dialogue serein afin d’aboutir à une solution radicale à ces problèmes qui déteignent sur toute la corporation en ce sens que les œuvres sociales intéressent et concernent tous les travailleurs. La rencontre de demain, affirme Mme Benghebrit, aura pour objectif de définir un nouveau projet à soumettre aux syndicats que les cadres de l’éducation s’emploieront à enrichir avec le concours des organisations syndicales et des représentants du ministère des Finances et de la direction générale de la Fonction publique en vue d’aplanir les difficultés. Le plus important pour le ministère est de «s’entendre sur une gestion transparente et rationnelle de ces fonds», estime la ministre. Les chargés de la gestion du fonds des œuvres sociales devront rendre des comptes et seront même poursuivis en justice si leur implication dans la dilapidation des fonds est prouvée, a assuré Mme Benghebrit, selon laquelle «s’il s’avère que la commission n’a pas fait correctement son travail, nous prendrons les mesures nécessaires en appliquant la loi, ce qui est évident». Il est à souligner que les œuvres sociales suscitent la convoitise de tous les syndicats.
Sonia Baker
 

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