Une contribution de Mohamed Abassa – Médias français : pourquoi tant de haine ?
Faisons un petit tour dans ces médias si peu objectifs et si peu honnêtes de l’Hexagone en ces temps où les petits et grands jeux s’étalent au grand jour. En ces temps où, semble-t-il, le port public de la kippa est un signe fort de laïcité et de modernité, alors qu’il s’agit tout simplement d’un signe ostentatoire d’appartenance religieuse, fort respectable du reste, alors que ces mêmes signes d’appartenance à une autre religion, l’islam, sont désignés par ces mêmes médias, flatteurs zélés de la judaïté, comme signes attentatoires et réducteurs de la laïcité et d’atteinte à l’ordre public. Deux regards et deux traitements pour une seule conduite selon qu’on est juif ou musulman. Ce n’est pas nouveau ces penchants naturels pour des partialités très sélectives. Le général de Gaulle qui en avait fait les frais en savait quelque chose. Pour ce qui du soutien de BFM TV à Sarkozy, la chose n’est ni nouvelle ni surprenante. Le propriétaire de la chaîne télé, le sioniste franco-israélien Patrick Drahi, a mis une toute petite partie de son empire médiatique français au service de la même cause qu’incarne et défend M. Sarkozy. C’est donc une rencontre naturelle entre deux sayanim qui penchent tous deux dans la même direction et alimentant la même gamelle : le sionisme judéo-arabe. On y reviendra. Plus globalement, il faut rappeler que 99% des médias audiovisuels, imprimés, électroniques et audio français roulent exclusivement pour deux courants politiques dominants, deux courants siamois imbriqués l’un dans l’autre, se potentialisant l’un, l’autre : le capital incarné par le patronat et le CAC 40, et le sionisme organisé dans le puissant réseau média/finances des cinq cents mille sayanim que décrit si bien Jacob Cohen dans son dernier livre sur la question. Sorti de là, sorti de cet empire, point de diversités et de pluralités des sources et des offres. La diversité de surface fonctionne au service de l’uniformité et l’unicité de fond. Un seul son de cloche, une seule voix, celle du capital et de la haute finance. Les autres expressions, illustratives et existentielles pour l’entretien de l’image même du système, existent, certes, mais tellement insignifiantes, marginales, si peu écoutées et si peu visibles qu’elles jouent à peine le rôle peu valorisant de justificateurs de la belle pluralité si souvent affirmée comme marque de réussite, mais qui, en réalité, n’est rien d’autre qu’un décorum sémantique de façade. Juste de quoi faire semblant. Faire illusion de plusieurs pour cacher un seul : une seule pensée. La primauté et la supériorité de l’ordre impérialo-occidental. Tout le reste relève de l’exotisme et du marginal sans conséquence sur l’ordre établi. La presse des régimes totalitaires, se dit-il avec raison et arguments, est certes monolithique et ne reflète que la voix de ses maîtres ; en cela elle est mauvaise et blâmable. Mais en France, où les grands principes des droits de l’Homme sont constamment rappelés à cor et à cri et en particulier l’article 19 de la Déclaration des droits de l’Homme de 1948, citée par Agora Vox, qui indique : «Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.» Est-ce le cas des grands médias français ? Non, jamais ou si peu et si mal. Pourtant, dans «ce grand pays de la liberté et de la pluralité», où est donc passée cette diversité des contenus et des opinions quand des centaines voire des milliers de titres et de supports, appartenant à quelques individus, expriment un seul et même point de vue, matin, midi et soir. Sans la moindre gêne, sans la moindre retenue. Le point de vue de l’autre n’existe pas. Il est souvent occulté, banalisé et minoré. L’opinion du propriétaire du titre est la seule qui compte. Bien sûr, le discours est joliment emballé à la seule finalité de camoufler les techniques du parti pris permanent. Celui du capital régnant et du sionisme dominant et contrôlant le tout. Les deux souvent associés ou confondus dans le même couple et dans les mêmes réflexes de défense de leurs seuls intérêts du moment. Pour l’essentiel, qui donc peut déceler la moindre différence, la moindre dissonance de contenus ou de tons entre ces centaines de médias appartenant au capital ? Qui peut déceler le moindre conflit politique, idéologique, culturel entre les neuf barons qui contrôlent les médias et l’expression publique française ? A part quelques différences de rayures d’étoffes de costumes, qui peut déceler la moindre différence morale ou politique entre les partis pris militants de MM. Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, Vincent Bolloré, Edouard Rothschild, Bernard Arnaud (le plus riche de France), Patrick Drahi ou Serge Dassault ? Ils sont neuf individus à posséder et à contrôler 98% des contenus télés, radios et journaux de tout l’Hexagone. Un même individu peut posséder en même temps plusieurs télés, plusieurs radios, plusieurs journaux dans d’immenses empires économiques et financiers. Prenons les quatre personnages dont la puissance médiatique façonne à sa guise les opinions françaises. Personnellement, si j’étais un Français moyen (comme il se dit ici) et soumis à longueur d’année aux feux nourris des battages médiatiques qu’entretiennent les quatre principaux propriétaires des médias grands publics français (télés, radios, journaux, éditions, internet), je deviendrai exactement ce que sont devenues les majorités de Français durant ces vingt dernières années : je deviendrai donc antimusulman, anti-Arabes, anti-immigrés, anti-Noirs, xénophobe et raciste. Je voterai Front national et, bien sûr, soutiendrai Israël pour l’éternité comme se l’affirme publiquement M. Valls ! Sans m’attarder sur le cas précis du Franco-Israélien Patrick Dahi propriétaire de BFM TV que cite précisément mon ami choqué par ces partis pris indécents, entre autres médias qui agit ouvertement en faveur de la politique d’apartheid et de répression israélienne contre les populations occupées palestiniennes, il faudra nous interroger aussi sur toute la caste possédante des médias, rechercher les moindres traces de différences dans la globalité de leurs comportements publics. Et c’est précisément le cas de Patrick Drahi, Arnaud Lagardère, Vincent Bolloré, Edouard Rothschild, Serge Dassault, Bernard Arnaud et bien d’autres patrons de presse dont les opinions et les prises de position sur les grands dossiers et conflits de l’heure se rejoignent totalement sans la moindre divergence, ni sur la forme ni sur le fond de leurs engagements. Comment alors nous étonner du soutien ouvert de BFM TV à Nicolas Sarkozy ? Sachant que les deux personnages sont les deux premiers militants sayanim de France travaillant ouvertement pour Israël et donc pour le Mossad. Tout à fait normal aussi que cette chaîne, en diffusant massivement les idées d’extrême droite de toute la famille Le Pen, milite ouvertement à réconcilier les fascistes français et israéliens. Les cousins des extrêmes finissent toujours par se rejoindre et s’allier.
Tout aussi normal qu’elle (BFM TV) et sa sœur jumelle supposée concurrente (i-Télé), le joujou de V. Bolloré, soutiennent ouvertement toutes les racailles barbares arabes, Saoudiens et Qataris en tête, contre la Syrie. Parce que c’est l’exacte position d’Israël que servent avec ferveur les fans connus de l’Etat sioniste, dont MM. Hollande et Valls et qui s’en honorent, disent-ils publiquement. Normal aussi que M. Lagardère mettent ses radios, ses télés et ses journaux au service de la barbarie et des mensonges saoudiens dans la région. Rappelons juste pour la petite histoire que ces penchants de la maison Lagardère pour la propagande saoudienne n’est ni fortuite ni un simple parti pris philosophique ou un quelconque confort intellectuel. Car c’est là-bas, chez les coupeurs de têtes saoudiens, que le camarade Arnaud fait ses gros milliards à l’export (armement, aéronautique et télécommunications). Alors, juste un petit regard sur le patrimoine médiatique que le sieur Lagardère mobilise au service de ses intérêts au Moyen-Orient (source Agora Vox). Les milliers de sayanim franco-israéliens des médias publics français veillent toujours au grain. Aucune critique, analyse, commentaire, témoignage, satire, caricature mettant en relief les répressions et les agressions israéliennes n’y sont tolérés. Toutes critiques anti-israéliennes, antisionistes sont considérées comme antisémites (loi Gayssot), donc interdites et sanctionnées. L’humaniste Abbé pierre, l’antifasciste Roger Garaudy, l’antisioniste Jacob Cohen, l’humoriste Dieudonné en ont fait les frais. Dans les grands débats publics télévisés et/ou radiophoniques, ce sont toujours les mêmes qui y participent ; les amis et salariés du Mossad. Tous les autres sont de fait interdits d’antenne. Sauf parfois quelques tartempions aussi ridicules qu’insignifiants genre imam de Drancy ou quelques ténébreux experts en terrorisme fabriqués de rien du tout par la DGSE, le Mossad ou par quelques officines maquillées en associations de défense d’honorables et non moins obscures humanités. Résultat des courses, les médias audiovisuels publics français sont les meilleures télés et les meilleures radios israéliennes en France. Les sayanim y veillent. Ils sévissent essentiellement dans le monde des médias, de l’édition et de la culture. Ils maîtrisent les techniques de corruption et de soumission aux idées sionistes. Ils achètent les silences et les complaisances des élites non sionistes. Ils font barrage et traquent en permanence tous les militants des droits humains qui dénoncent les répressions et le massacre des populations civiles palestiniennes. Des canassons et des médiocres acquis aux thèses sionistes, ils en fabriquent des stars et des célébrités littéraires, artistiques, médiatiques et même religieuses largement sponsorisées et promues par les médias publics français. Du beau et grossier travail à la Goebbels. Qui a dit que le sionisme se nourrissait du nazisme ? Essayez de le dire ou de le démontrer dans une télé, ou une radio, publique ou privée française. Vous y serez lynché et interdit d’antenne à vie.
Mohamed Abassa