Affiches déchirées, militants arrêtés : le RCD dénonce
Les militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se plaignent de nouvelles «pressions» à quelques jours de la tenue de leur grand meeting prévu ce samedi à la salle Atlas, à Alger, à l’occasion du 27e anniversaire de la création de leur parti. Dans une alerte relayée par le RCD d’Alger-Ouest, les militants affirment que les affiches du meeting collées à l'entrée du siège du parti, rue Didouche Mourad, ont été arrachées. Ils dénoncent «un acte de vandalisme» qu’ils imputent à ceux qui veulent faire capoter la mobilisation pour cet événement. Ces militants estiment que cet acte «ne fera que renforcer (leurs) rangs et (les) motiver pour réussir le meeting du 13 février». Mardi dernier, cinq jeunes militants du parti ont été appréhendés par la police près de la faculté des sciences politiques de Ben Aknoun. Les cinq militants ont été retenus pendant quatre heures au commissariat de Ben Aknoun, avant d’être relâchés. Le porte-parole du parti, Atmane Mazouz, a dénoncé un acte d’«intimidation» et «une atteinte à la liberté d’activité». Ces actes de répression rappellent aux militants la lourde atmosphère dans laquelle avaient été organisées, en 2011, les marches de la défunte CNCD, tous les samedis dans les rues de la capitale, empêchées systématiquement par les forces de l’ordre déployées en force. Il s’agit, pour le parti de Mohcine Belabbas, de la première action d’envergure prévue à Alger depuis plus de quatre ans. Mais les vieux réflexes semblent encore vivaces dans les esprits.
R. Mahmoudi