Tout le monde sait
Par Kamel Moulfi – «Mikhail Fridman est non seulement l’un des plus redoutables oligarques russes, mais aussi l’un des financiers les plus zélés de l’internationale sioniste.» Cette information est tirée d’un article d’Algeriepatriotiquequi date de quelques mois déjà. On y décrit le patron de VimpelCom comme «l’homme d'affaires le plus primé et le plus adulé par l'internationale sioniste» et «un fervent défenseur du sionisme et de l'Etat d'Israël». Cette description de Mikhail Fridman, dont le nom est lié à l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, ne surprend plus les Algériens. Les efforts d'Algeriepatriotiquepour éclairer les Algériens sur ce personnage n'ont pas été vains. L'opinion publique a enfin été sensibilisée sur son cas et sur le cas de Djezzy qu’il possède en association avec l’Etat algérien. En ce moment, une campagne est menée, en Algérie, sur les réseaux sociaux pour boycotter cet opérateur qui se révèle maintenant aux yeux de tous comme étant un des principaux financiers du sionisme. Personne ne comprend comment l’Algérie qui se range du côté de la Palestine, «en toutes circonstances» selon la formule restée célèbre de Boumediene, puisse en même temps faire des cadeaux, d’un autre côté, via le patron de VimpelCom, à l’entité sioniste qui persécute et assassine les Palestiniens, et occupe leurs territoires. La solidarité des jeunes Algériens avec la Palestine se manifeste dans toutes les occasions, et ils n’ont pas raté celle offerte, hier, par le match amical joué au stade du 5-Juillet qu’ils ont rempli. En appelant au boycott de l’opérateur Djezzy du fait de la collusion avec l’entité sioniste, à travers les liens privilégiés que Mikhail Fridman entretient avec le milieu d’affaires israélien et le lobby sioniste dans le monde, les Algériens ne font que confirmer leur fidélité à un principe qui est devenu une constante dans les relations internationales de leur pays. Mal parti en Algérie dès son lancement, le cas Djezzy s’est aggravé avec son acquisition par VimpelCom, et l’entrée de l’Etat algérien dans son capital n’a pas arrangé les choses.
K. M.
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