Le Snapap condamne l’arrestation d’enseignants contractuels
La Fédération nationale de l’éducation affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) condamne «fermement» l’arrestation de plus de cinquante enseignants contractuels par les forces de l’ordre, lors d’un sit-in organisé ce dimanche à Alger. La fédération indique que jusqu’à 18h, les personnes arrêtées étaient encore retenues dans différents commissariats de la capitale. Les enseignants contractuels réclamaient leur réintégration dans le cadre d’un contrat de travail indéterminé (CDI). Le syndicat qualifie cette réaction musclée des services de sécurité d’«aberrante» et de «condamnable». «Les enseignants contractuels, lit-on dans un communiqué du Snapap, tout en étant la masse corvéable et vulnérable au sein de l’éducation, sont aussi victimes des conditions administratives de travail, liées à la crainte de résiliation ou de refus de renouvellement de contrat et vivent dans une précarité frappante du fait qu’ils occupent des postes non permanents». Le Snapap s’interroge sur les raisons qui poussent la tutelle à maintenir en situation de contrat précaire des enseignants exerçant «dans des postes budgétaires existants». En conclusion, il lance un appel à tous les enseignants contractuels de réagir et de rejoindre le mouvement de protestation «contre l’injustice et l’arbitraire».
R. Mahmoudi