Le FFS exige l’arrêt des poursuites contre les militants associatifs
Dans un communiqué rendu public aujourd'hui dimanche, et signé par son premier secrétaire, Mohamed Nebbou, le Front des forces socialistes (FFS) alerte sur «une recrudescence alarmante des condamnations et des pressions exercées sur les militants associatifs et les défenseurs des droits de l’Homme». Le communiqué cite le cas des membres du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDDC) dans plusieurs wilayas du pays (Tamanrasset, Batna, Oum El-Bouaghi, Tébessa, Ouargla, Laghouat, etc.), condamnés, selon les informations recueillies par ce parti, «pour avoir exercé leur droit constitutionnel de manifester pacifiquement», et le cas du secrétaire général de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’Homme (LADDH). Autant de cas qui démontrent, pour le FFS, que «l’exercice effectif des libertés n’est toujours pas acquis» et que l’indépendance de la justice et l’Etat de droit «ne sont toujours pas à l’ordre du jour». Le FFS met en garde contre «la judiciarisation des problèmes politiques» et exprime sa solidarité «entière» envers les militants condamnés, tout en exigeant leur libération inconditionnelle et immédiate et l’arrêt de «toute forme de pression envers celles et ceux qui luttent pacifiquement pour faire entendre leur voix et obtenir leurs droits». En conclusion, le parti estime que l’injustice et l’arbitraire, surtout dans le contexte actuel, «peuvent avoir des conséquences désastreuses sur la stabilité du pays et risquent de mener à l’irréparable».
R. Mahmoudi