Baccalauréat : le recours aux brouilleurs des moyens de communication n’est pas écarté (Benghabrit)
La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, n'a pas écarté le recours aux dernières technologies comme les brouilleurs des moyens de télécommunications pour contrer les tentatives de triche lors de l'examen du Baccalauréat. «Tous les moyens technologiques, dont les brouilleurs des moyens de communication, seront utilisés pour contrer toute velléité d'enfreindre la réglementation et de tricher lors de l'examen du baccalauréat», a indiqué Benghabrit dans un entretien accordé mercredi à l'APS. Elle a expliqué également qu'une opération de sensibilisation «forte et rigoureuse» en direction des parents et des candidats, sera menée afin d'«interpeller leur sens de citoyenneté autour de cet examen qui mobilise plusieurs secteurs». Dans ce sens, elle a rappelé que la dernière convention signée avec la Direction nationale de la sûreté nationale et la Gendarmerie nationale est venue «formaliser une coopération de longue date», citant notamment le transport des sujets par avions militaires. Benghabrit a précisé que son département dispose, actuellement, de «moyens d'identification et d'indices lui permettant d'intensifier la surveillance et le contrôle dans certains établissements par rapport à d'autres». «A travers une étude, nous pouvons avoir des indices qui nous montrent les établissements, les filières ou groupes qu'il faut contrôler davantage», a-t-elle souligné.