Les enseignants contractuels de Béjaïa marchent sur la capitale
Près d’un millier d’enseignants vacataires et contractuels de la wilaya de Béjaïa, dont des femmes, ont entamé ce dimanche une marche vers la capitale pour porter leurs revendications, a-t-on constaté sur place. Le mouvement s’est ébranlé aux environs de 11 h devant le siège de la Direction de l’éducation au chef-lieu de la wilaya. A 14 h, les marcheurs étaient déjà arrivés au niveau de la ville d'El-Kseur, à 22 km au sud de Béjaïa. Cette décision a été prise il y a plus de deux semaines, lors d’une réunion de la coordination qui regroupe les enseignants contractuels qui réclamaient leur réintégration dans le cadre d’un contrat de travail indéterminé. Le recours à une marche vers la capitale a été arrêté après l’échec de toutes les démarches entreprises depuis plusieurs mois, dont des sit-in. Le 14 février dernier, le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) avait appelé à un sit-in le même jour devant le siège de la Direction de l’éducation au chef-lieu de wilaya pour dénoncer la précarisation du statut d’ouvrier professionnel dans le secteur de l’éducation. Le Syndicat protestait, notamment, contre le risque de licenciement, au bout de quelques mois, de 150 travailleurs ayant bénéficié au cours de l’année scolaire 2014-2015 d’un contrat de travail à durée déterminé (CDD). Le Snapap de Béjaïa accuse la tutelle d’avoir procédé au recrutement sans concours, qui est la voie régulière, pour ne pas avoir à les nommer.
Rabah A.
Les enseignants contractuels de Béjaïa marchent sur la capitale
Près d’un millier d’enseignants vacataires et contractuels de la wilaya de Béjaïa, dont des femmes, ont entamé ce dimanche une marche vers la capitale pour porter leurs revendications. Le mouvement s’est ébranlé aux environs de 11 h devant le siège de la Direction de l’éducation au chef-lieu de la wilaya. A 14 h, les marcheurs étaient déjà arrivés au niveau de la ville d'El-Kseur, à 22 km au sud de Béjaïa. Cette décision a été prise il y a plus de deux semaines, lors d’une réunion de la coordination qui regroupe les enseignants contractuels qui réclamaient leur réintégration dans le cadre d’un contrat de travail indéterminé. Le recours à une marche vers la capitale a été arrêté après l’échec de toutes les démarches entreprises depuis plusieurs mois, dont des sit-in. Le 14 février dernier, le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) avait appelé à un sit-in le même jour devant le siège de la Direction de l’éducation au chef-lieu de wilaya pour dénoncer la précarisation du statut d’ouvrier professionnel dans le secteur de l’éducation. Le Syndicat protestait, notamment, contre le risque de licenciement, au bout de quelques mois, de 150 travailleurs ayant bénéficié au cours de l’année scolaire 2014-2015 d’un contrat de travail à durée déterminée (CDD). Le Snapap de Béjaïa accuse la tutelle d’avoir procédé au recrutement sans concours, qui est la voie régulière, pour ne pas avoir à les nommer.
Rabah A.