L’ICSO tient à Alger sa deuxième conférence
L’Instance de concertation et de suivi de l'opposition (ICSO) a tenu mercredi à Alger sa seconde conférence en présence de représentants de partis politiques et de personnalités nationales. Les intervenants à la séance d’ouverture ont évoqué notamment les dangers qui guettent le pays au vu de la situation d’instabilité que vivent les pays du voisinage, appelant à préserver l'unité nationale. Les participants ont plaidé, en outre, pour «une transition démocratique graduelle et pacifique», tout en réitérant leur revendication portant création d’une instance indépendante pour l'organisation des élections afin de garantir, selon eux, «leur régularité et leur transparence». Cette rencontre intervient deux ans environ après celle tenue en juin 2014, sanctionnée par l’adoption de la plate-forme de Mazafran pour «la transition démocratique». La rencontre a été marquée par l’absence de quelques invités, dont le Front des forces socialistes (FFS), et l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, qui avaient pris part à la rencontre de 2014. Il y avait aussi la défection notamment de Sid Ahmed Ghozali et celles de Mohcene Belabbes, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et Abdelmadjid Menasra (parti du Front du changement), représentés à cette rencontre par des membres de la direction de ces deux partis. Une déclaration politique va sanctionner les travaux de cette conférence. L'ICSO est une instance née des recommandations de la conférence de Mazafran 1. Elle est composée, en plus des partis de la coordination des libertés et de la transition démocratique (CLTD) où siègent notamment le RCD, le MSP, le FJD, Ennahda, Jil Jadid et Ahmed Benbitour, des partis du Front du changement où figurent, entre autres, le parti de Talaie El houriyat de Ali Benflis, ainsi que des partis en attente d'agrément, et des représentants de la société civile.