Le FFS appelle à «l’unité, la paix civile et la solidarité nationale»
Le premier secrétaire du Front des forces socialistes a appelé à l’«unité», à la «paix civile» et à la «solidarité nationale», à partir d’El-Oued, dans le sud-est du pays. «Pour concrétiser les aspirations à la liberté, à l’égalité devant la loi, à la justice sociale, à la dignité de tous les Algériens, nous n’avons qu’un chemin à ouvrir et à sécuriser ensemble, celui de l’unité, de la paix civile, de la solidarité nationale». Des aspirations qui ne peuvent être réalisées qu’«avec la mobilisation et la vigilance», a souligné Mohamed Nebbou devant les militants du FFS. «C’est avec cette éthique – unité nationale, paix civile, solidarité active – et à travers les instruments de la mobilisation et de la vigilance que nous pourrons reconstruire notre consensus national et remettre notre pays sur les rails de la sécurité et de la prospérité», a insisté le premier secrétaire du FFS. Le parti de feu Hocine Aït Ahmed, qui a boycotté la rencontre de l’opposition ce mercredi, dénonce, par la voix de son premier secrétaire, «la misère et la propagande des ennemis impitoyables et des esprits faibles qui poussent comme des ronces au milieu de la crise et se hissent aux premiers rangs et qui parlent haut pour appeler à l’abdication». Mohamed Nebbou n’en dit pas plus sur ces «ennemis» qui «par leur déni du droit des Algériens à la liberté, à la justice et à la dignité» sont «au service des forces de division, de destruction, de démoralisation et de corruption». «Nous sommes déterminés à concrétiser les aspirations à la liberté, à la justice, à l’égalité devant la loi, à la dignité», a soutenu Mohamed Nebbou, qui a rendu un vibrant hommage au fondateur du parti, décédé à Lausanne, en Suisse, le 23 décembre dernier, et inhumé dans son village natal, à Aïn El-Hammam.
Lina S.