Khebri : «Le départ des firmes étrangères est un non-événement»
Le ministre de l'Energie, Salah Khebri, a indiqué lundi que la production se poursuivait sur le site gazier de Khrechba, près de In Salah, avec les capacités nationales et que la décision des compagnies étrangères de rappeler leurs employés suite à l'attentat terroriste ayant ciblé, mars dernier, ce site était un «non-évènement». Les autorités algériennes ont mis en place les moyens et conditions pour assurer la sécurité des étrangers travaillant sur les sites pétroliers et gaziers dans le sud du pays, a affirmé le ministre à la presse en marge d'une journée d'étude sur les carburants, ajoutant toutefois que «toute compagnie étrangères est libre de retirer ses effectifs travaillant sur le site de Krechba si elle le veut pour des raisons de sécurité». La production est assurée sur ce site avec les capacités nationales (Groupe Sonatrach), a-t-il soutenu. «Celui qui veut partir est libre de le faire, nous ne pouvons obliger personne à rester mais les sociétés étrangères qui ont rappelé leurs employés doivent revenir sur le site pour remplir leurs obligations contractuelles», a martelé Khebri, précisant qu'entre temps la production était assurée par le Groupe Sonatrach. Le départ de ces sociétés est un non-événement, a-t-il dit. Les sociétés Statoil et British Petroleum (BP) ont décidé de rappeler leurs employés travaillant sur le site gazier de Krechba qui a été la cible d'un attentat terroriste déjoué par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP). A une question sur la date de lancement du 4e appel international pour l'investissement dans le secteur des hydrocarbures, le ministre a reconnu qu'il n'était pas possible de lancer cet appel dans le contexte de chute des cours de pétrole. «La situation actuelle du marché pétrolier n'est pas favorable à l'investissement», a-t-il encore argué. Concernant le retard dans la signature du mémorandum d'entente entre Sonatrach et le français Total pour la réalisation d'une unité de craquage de méthane, le ministre s'est contenté de répondre que les consultations entre les deux parties se poursuivaient.
R. N.