Opposition ou conspiration ?
Par Kamel Moulfi – Un méli-mélo d’aigris – inutile de les citer –, qui ont la particularité de livrer leurs opinions à partir de l’étranger où ils vivent, confondent opposition à un pouvoir moribond, comme ils le prétendent, avec conspiration contre l’Algérie, et ils ne semblent pas l’ignorer, puisque leur «moteur» est alimenté régulièrement par des personnalités et médias français, tels BHL et France 24, qui n’ont aucune sympathie pour notre pays et rêvent éveillés de le voir sous une coupe néocoloniale. Il y a quelque chose de malsain dans l’agitation de ces aigris qui ont perdu leurs positions en Algérie, pour des raisons différentes les unes des autres, et se retrouvent à tramer ensemble on ne sait quoi. La cible qui leur paraît, à tort, évidemment, la plus vulnérable, autrement dit le «maillon faible» à leurs yeux, est la Kabylie. Ils pensent avoir la partie facile parce que le pouvoir montre des signes évidents d’incompétence dans la gestion du pays, mais ils ignorent que le peuple, lui, est suffisamment instruit en matière d’opération de déstabilisation, qui vise ses intérêts en premier lieu, pour ne pas se laisser abuser, et il le prouve par de multiples marques de résistance aussi bien face aux appels des «conspirateurs» qu’à l’endroit de ceux qui, dans le pouvoir, leur prêtent complaisamment le flanc (voir article d’Algeriepatriotique: Célébration du Printemps berbère : qui veut pousser à l’embrasement de la Kabylie ?). Il est indéniable qu’en Kabylie, la population est dotée d’un réflexe de vigilance bien plus élevée que dans d’autres régions du pays, du fait de l’expérience acquise en réaction aux provocations qui ont revêtu au cours du temps toutes les formes connues. Mais elle doit être encore plus vigilante dans ce contexte où des faits convergents indiquent une volonté de mettre le pays dans des conditions de pourrissement. En témoigne la brutalité avec laquelle ont été réprimés les enseignants contractuels, des porteurs de savoir, dont les revendications sont reconnues légitimes par tous, sauf par le gouvernement et la ministre de l’Education.
K. M.
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