Le budget de fonctionnement du secteur de la culture pour 2013 estimé à 21 milliards de dinars
Le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, a révélé jeudi à Alger que le budget de fonctionnement de son secteur pour 2013 était estimé à «21 milliards de dinars », estimant qu'il s'agit du «plus important budget» alloué au secteur durant les 50 dernières années, a indiqué un communiqué de l'APN. Lors d'une réunion de la commission des finances et du budget de l'APN dans le cadre de l'examen du projet de loi portant règlement budgétaire pour 2013, M. Mihoubi a précisé qu'une partie du budget «a été consacrée aux salaires et indemnisations des travailleurs du secteur au nombre de 45 000», ajoute la même source. Une autre partie du budget, ajoute le ministre, «a été allouée aux établissements relevant de la tutelle», aussi bien ceux à caractère administratif, commercial, qu'industriel, au «soutien» des associations activant dans le domaine culturel et à l'organisation des manifestations et festivals, 76 entre «nationaux et internationaux». M. Mihoubi a également indiqué que le budget d'équipement, estimé à «170 milliards de dinars» a été consacré au «financement de 1 244 projets», sans préciser l'exercice, ajoute la même source. Le ministre a par ailleurs souligné que plusieurs de ces projets ont été réalisés alors que certains ont accusé du retard faute de bureaux d'études spécialisés dans la restauration du patrimoine culturel et d'assiettes foncières appropriées, ce qui explique, a-t-il dit les observations, contenues dans le rapport-bilan de la Cour des comptes qui a relevé le faible taux de consommation des crédits. Le ministère «n'a pas consommé tous les crédits», ayant renforcé les mécanismes d'aide par la création d'une commission spécialisée chargée d'évaluer les niveaux de soutien après des études approfondies, ajoute le communiqué. Evoquant la situation des fonds nationaux à l'instar de ceux consacrés au patrimoine national, à la promotion de l'art et de l'industrie cinématographique, et aux arts et littérature, M. Mihoubi a imputé le faible taux de consommation des crédits à diverses raisons dont le retard dans la promulgation de textes réglementaires. Parmi les préoccupations exprimées par les membres de la commission lors de cette réunion, figurent «le renforcement du contrôle interne» sur les opérations de fonctionnement. Certains députés se sont interrogés sur les raisons du «recours excessif aux marchés de gré à gré».
R. C.